Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 mars 2020 6 07 /03 /mars /2020 07:35

      Intitulée les cahiers de la médecine utopique, la revue trimestrielle Pratiques, créée en 1975, entend occuper "une place particulière dans le paysage des revues." Elle se situe au carrefour du social, du politique, des sciences, de la philosophie, de l'anthropologie, de l'art... et "s'efforce de repérer, décrypter et analyser les différentes dynamiques à l'oeuvre dans les questions de soin et de santé.

Pour les responsables de la revue, "les lieux de soins ne peuvent remplir leur fonction qu'à la condition que la personne puise y être entendue et prise en compte dans toute sa complexité et sa singularité. Ils doivent  lui permettre de repérer l'influence de l'environnement, des conditions de vie et de travail et des dysfonctionnements de la société, sur la santé dans toutes ses composantes." A partir de là, Pratiques propose une réflexion, à partir de savoirs croisés, "qui nous concerne tous". Son ambition est de contribuer à la défense d'un système de santé de qualité, solidaire et accessible à tous. Ses colonnes sont ouvertes aux collaborations extérieures, notamment aux "acteurs de la santé et du social, aux professionnels des sciences humaines et aux usagers de la médecine, les invitant à partager leurs expériences, leurs points de vue et leurs initiatives dans le champ de la santé."

La revue Pratiques, les cahiers de la médecine utopique, qui veut mener "une analyse critique constructive et indépendante, sans publicité ni subvention", est animée par des personnes bénévoles et n'a pas d'autres ressources que ses lecteurs. Médecins généralistes et spécialistes, psychiatres et psychologues, médecins du travail, infirmières, assistantes sociales et universitaires se partagent les tâches.

    La revue a déjà une assez longue histoire derrière elle. Créée en marge du Syndicat de la Médecine Générale, par des jeunes médecins qui voulaient pratiquer la médecine autrement, aller au-delà de la formation reçue dans les amphithéâtres de la Faculté, elle se caractérise par une indépendance affirmée vis-à-vis de l'industrie du médicament, omniprésente dans les études médicales et dans la pratique des médecins, qu'ils soient de profession libérale ou hospitaliers. Pratiques ne partagent que peu de choses avec les autres revues médicales, sauf avec la publication Prescrire. Depuis, les liens ont été coupés avec le SMG, rédactionnellement et financièrement, et est publiée depuis décembre 2006 par une société éditrice indépendante, Les Éditions des cahiers de la médecine utopique. La revue ne survit que grâce au soutien de ses lecteurs, privé de subventions (notamment du Centre national du livre)

    Pratiques aborde parmi ses premiers thèmes, la contraception, le maintien à domicile, l'alimentation des enfants, les antibiotiques, l'Ordre des médecins. Elle soutien les réseaux de santé, car seuls les liaisons entre différents intervenants peuvent assure une médecine efficace. Elle lutte aussi pour d'autres modalités du paiement des médecins, militant pour une politique du paiement à la fonction et non à l'acte, pour orienter fortement la politique de santé vers la prévention. A travers ses publications papier et son site Internet, la revue entend participer à l'actualité du monde médical et de la santé.

   Peu de thèmes, à travers ses 100 pages par numéro, ne sont pas abordés par la revue. Dans ses rubriques Santé et soin au jour le jour, Lu ou vu pour vous, lu ou vu par nous, Annonces et Communiqués, Humeurs et agacements, elle aborde pratiquement tous les aspects de l'actualité du moment et les dossiers les plus divers. Dans son numéro 87, d'octobre 2019, elle traite des déserts médicaux qui s'étendent et de la médecine libérale en crise, et des hôpitaux qui s'étranglent. Elle s'interroge sur comment les soignants peuvent garder le sens de leurs métiers.

 

Revue Pratiques, 52, rue Gallieni, 92240 Malakoff, Site : pratiques.fr

Partager cet article
Repost0
5 mars 2020 4 05 /03 /mars /2020 09:15

   Se présentant comme le seul magazine chrétien français des droits de homme, le bimestriel Humains est le journal de l'ACAT (Action des chrétiens pour l'abolition de la torture), fondé en 1974, pour "le respect des droits de tout être humain, qu'il soit libre ou prisonnier.". L'Association française de la Fédération internationale de l'ACAT (FIACAT, dotée du statut consultatif auprès des Nations Unies), avec une trentaine de milliers d'adhérents et de donateur (36 600 en 2017), regroupe des chrétiens protestants, catholiques et orthodoxes ainsi que des membres d'autres confessions et des laïcs. Ses fondatrices, Hélène ENGEL et Edith du TERTRE, ont été sensibilisées à la question de la torture à la suite d'une conférence du pasteur italien Tullio VINAY à son retour du Sud-Vietnam en 1974.

    Le magazine milite tout particulièrement contre la torture et les mauvais traitements, pour l'abolition de la peine de mort partout dans le monde, et pour la défense du droit d'asile en France.

   Tous les deux mois, Humains propose en une vingtaine de pages l'analyse en 4 pages d'une situation et problématique dans un pays et une proposition d'action correspondante, des article brefs ou longs sur l'actualité des droits de l'homme en France et partout dans le monde, un dossier de fond sur un sujet concernant les droits de l'homme, des ressources pratiques en vue de la mobilisation, une rubrique Méditer, espace spirituel et de réflexion sur les lien entre religions et droits de l'homme "pour nourrir action et foi", des informations sur les campagnes de l'ACAT, des propositions d'action.

Ses articles soutiennent des actions-campagnes de l'ACAT, par exemple sur les ententes entre services secrets français et marocains pour étouffer des cas de tortures envers deux citoyens marocains (février 2014) ou sur une exportation d'armes françaises vers l'Arabie Saoudite (mars 2019). Dans le n°14, de novembre-décembre 2019, le magazine consacre un dossier de réflexion à la dignité humaine, dont la négation est un outil de domination dans nombre de régimes autoritaires.

L'ACAT a publié en mars 2016 un rapport intitulé "L'ordre et la force", à propos de l'usage de la force par la police et la gendarmerie française, qui dresse un état des lieux des violences policières en France entre 2005 et 2015.

Humains, ACAT, 7 rue Georges Lardennois, 75019 Paris, Site acatfrance.fr

Partager cet article
Repost0
1 mars 2020 7 01 /03 /mars /2020 06:06

    Mensuel créé en 2005 par l'association du même nom, présidée par Alain DUEZ, L"Âge de faire traite des thèmes de l'écologie, de la citoyenneté et de la solidarité, au niveau local comme international. Diffusant à 20 000 exemplaire (mars 2014), basée à Salignac, puis Peipin (Alpes-de-Haut-de-Provence)), la revue fait partie de ces nombreuses initiatives, souvent locales, qui veulent contribuer à adopter un mode de vie plus responsable dans le cadre d'une économie sociale et solidaire, qui abordent des sujets tels que l'alimentation, la santé, l'agriculture biologique, l'écoconstruction, le commerce équitable, la coopération dans le travail et les finances solidaires.

    Les nombreuses petites structures qui émergent notamment depuis 2000 en France et en Europe n'ont pas la même orientation idéologique, ni n'intègre dans leur fonctionnement les mêmes principes. Aussi, à côté de certaines qui adoptent frontalement un mode de gestion démocratique, d'autres relèvent tout simplement du fonctionnement classique des petites et moyennes entreprises. Il ne faut donc pas s'étonner de conflits, jusque devant les tribunaux, entre certaines, comme celui qui oppose en 2008-2010, le journal Décroissance à L'Âge de Faire. Critiqué pour les conditions de travail de son personnel, le directeur Alain DUEZ poursuit le journal Décroissance et est débouté en appel (2010). Dans la foulée, le journal est repris fin 2011 par une société coopérative et participative. Les six salariés détiennent la majorité des voix et du capital au sein de l'entreprise. Ils décident ensemble du contenu et de la gestion du journal.

    La rédaction de L'Âge de Faire,  constituée depuis 2013 de quatre journalistes et d'un maquettiste-webmestre, avec à sa tête comme directrice de publication et de rédaction Lisa GIACHINO,  propose des reportages incisifs et des articles sur des initiatives concrètes, axés sur une articulation nouvelle entre économie et environnement. Sans publicité commerciale, outre sa publication mensuelle, de 24 pages, elle propose des numéros hors séries et des publications, comme un petit livre sur les nouveaux compteurs d'électricité Linky, en partenariat avec les éditions Le Passager Clandestin, et distribué par les éditions Eyrolles.

Le numéro de décembre 2019 aborde la question de la généralisation de la reconnaissance faciale. Inefficaces et souvent liberticides, ces technologies aiguisent l'appétit du secteur privé. le numéro 150, de mars 2020, se centre sur les Jeunes des années 2020...

   L'Âge de Faire est diffusé dans des réseaux spécialisés type biocoop, épiceries équitables, associations écologiques, stands de manifestations festives ou commerciales. Le journal fait partie de la Coordination Permanente des Médias Libres (CPML)

 

LÂge de Faire, 9 chemin de Choisy, 04200 Peipin, Site : lagedefaire-lejournal.fr

Partager cet article
Repost0
28 février 2020 5 28 /02 /février /2020 14:34

      Mensuel de l'organisation française d'Amnesty International, La Chronique... veut livrer une information indépendante sur des sujets de société, politiques, judiciaires et environnementaux. Des journalistes livrent des enquêtes, des reportages et des analyses qui "racontent l'histoire de celles et ceux qui défendent les droits humains aux quatre coins de la planète".

    Fondée en 1971, Amnesty International France (AIP) voit le jour dix ans après la création du mouvement. Reconnue d'utilité publique en 1987, AIF compte aujourd'hui plus de 90 000 membres et plus de 380 structures militantes réparties sur tout le territoire (et 240 000 donateurs actifs).  Elle défend, à travers ses actions et son journal, les droits de l'homme en s'appuyant souvent juridiquement sur la Déclaration universelle des droits de l'homme. Il s'agit pour ses membres notamment d'obtenir la libération des prisonniers d'opinion, le droit à la liberté d'expression, l'abolition de la peine de mort et de la torture ainsi que l'arrêt des crimes politiques, pour le respect également de l'ensemble des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels. Non exempte de critiques, l'organisation internationale est parfois accusée de partialité quant aux choix des cibles de ses campagnes et de ses prises de positions politiques. Chaque année, Amnesty International publie un rapport annuel qui dresse un bilan, pays par pays, de la situation des droits humains.

   Présentés par Viriginie ROELS, rédactrice en chef, les articles de Chronique... portent notamment en février 2020 sur les Migrants. Dans chaque numéro, plusieurs rubriques reviennent régulièrement (Enquête, Culture...) et un invité livre ses réflexions, dans ce mois-ci Olivier CHARNEUX livre ses opinions après un voyage dans la banlieue pauvre de Casablanca où le centre culturel "Les étoiles", fondé par le cinéaste Nabil AYOUCH et le peintre Mahi BINEBINE, propose aux jeunes une alternative au radicalisme.

Dans le numéro 397-398, de décembre-janvier, le journal propose de réfléchir à la cyber-résistance et à la cyber-répression. Si les témoignages d'une réalité, les vidéos de violences policières qui crépitent sur la Toile servent aussi de preuves aux autorités. Y figure aussi un reportage sur la torture dans les commissariats du Mexique.

 

La Chronique d'Amnesty International, Site Internet : amnesty.fr/la-chronique

   

Partager cet article
Repost0
22 février 2020 6 22 /02 /février /2020 09:23

  Revue française mensuelle spécialisée dans les affaires au sens large du Maghreb, Le courrier de l'Atlas constitue une des références dans le monde francophone au sujet de l'Afrique du Nord. C'est d'ailleurs la première et unique revue française qui traite l'actualité du Maghreb en Europe depuis plus de 10 ans. Fondée en 2007, elle cible les lecteurs actifs et jeunes qui veulent entretenir un lieu avec cette région du monde. Avec un tirage de 50 000 exemplaires, le magazine est diffusé partout en France, au Maghreb (Maroc, Tunisie, Algérie), en Belgique, au Canada, au Portugal et en Suisse. Sur papier et en ligne sur Internet, Le courrier de l'Atlas constitue une véritable petite entreprise. Sont employés dans ce véritable journal, entre autres, Jehan LAZRAK-TOUB, Yassir GUELZIM, Nadia SWEENY et Hassan AALOUACH. L'équipe de Le courrier de l'Atlas, emmené par le directeur de la rédaction Abdellatif EL AZIZI, se compose d'une douzaine de journalistes.

   Ce magazine donne une large place aux thèmes de société en proposant des dossiers thématiques, des sujets économique et politiques ainsi que de la culture et des loisirs. Il occupe un espace vacant dans la presse magazine et ambitionne de montrer la diversité de la communauté maghrébine en France et en Europe en lui donnant la parole. Ainsi, le numéro 143 de janvier 2020 propose un dossier sur les Juifs du Maghreb, une longue histoire et le numéro précédent de décembre un dossier sur les violences et bavures policières, qui, bien souvent, avant la crise des "gilets jaunes", touchaient déjà les quartiers populaires. Y figurait un entretien avec Mme Assa TRAORÉ, soeur d'une victime. On retrouve sur le site Internet des informations qui suivent de plus près l'actualité que le mensuel, de nombreux articles sous diverses rubriques, France, Maroc, Algérie, Tunisie, International, Politique, Débats § Idées, Économie, Culture, Société, Sport...

 

 

Le Courrier de l'Atlas, DM Presse, 75723 PARIS CEDEX 15, BP 50037, Site : lecourrierdelatlas.com

Partager cet article
Repost0
20 février 2020 4 20 /02 /février /2020 14:02

   Dedans/dehors est la revue - française - de l'Observatoire International des Prisons (fondée en 1990 à Lyon). La section française de l'OIP est une association loi 1901, née en 1996 qui agit pour le respect des droits de l'homme en milieu carcéral et un moindre recours à l'emprisonnement. Elle dispose du statut consultatif auprès de l'Organisation des Nations Unies (ONU).

A noter que depuis la disparition du secrétariat international en 1999, les différentes sections nationales sont entièrement indépendantes. Ont notamment subsisté les sections nationales de France, de Belgique et d'Argentine.

   L'OIP a quatre grandes missions principales et émet régulièrement des rapports sur la situation dans les prisons et sur le système judiciaire.

- Observer les conditions de détention et dresser un état des lieux des prisons française. Elle enquête sur les violations des droits de l'homme en prison et alerte l'opinion et les pouvoirs publics sur ces violations.

- Informer les personnes détenues et leurs proches ainsi que les intervenants dans les prisons (éducateurs, enseignants, accompagnateurs, aumôniers...) en les soutenant dans leurs démarches pour les faire respecter. C'est par ce biais)là qu'elle parvient à rendre visible ce qui se passe dans les prisons françaises.

- Opérer une action juridique, dans les contentieux. Elle attaque régulièrement certaines administrations pénitentiaires et l'État français, quelquefois devant la Cour Européenne des droits de l'homme pour non-respect des droits de l'homme dans les prisons. L'idée de ces actions contentieuses est de contraindre l'État à respecter la loi mais aussi de la faire avancer. Il existe des points aveugles dans le droit comme par exemple les absences de droit de recours pour certaines décisions prises sur le permis de visites notamment. Lorsqu'il y a refus, il n'existait pas de voie de recours. Elle a engagé toute une action pour faire reconnaitre ces points aveugles et faire évoluer le droit.

- Défendre le recours limité à l'incarcération auprès du grand public, des gouvernements et des institutions européennes. Elle plaide pour la révision de la durée des peines, la dépénalisation de certains délits et la promotion des alternatives à l'incarcération.

 

     La revue Dedans/dehors, a priori trimestrielle mais pouvant produire plus de numéros par an, traite de l'actualité pénale et pénitentiaire, avec des dossiers thématiques, des enquêtes, des entretiens et des témoignages. Ainsi, la revue a traité des Femmes détenues : les oubliées, de l'Enfermement des mineurs, du Travail en prison, de la Sexualité en prison... Souvent, la revue donne la parole aux prisonniers et un numéro comme le numéro 100, de juillet 2018 est écrit entièrement par des personnes détenues. Le numéro 105, d'octobre 2019, traite du cas des neuf cent adolescents incarcérés dans les prisons françaises. Le nombre des jeunes écroués ne cesse d'augmenter, souligne la revue. Une version numérique de la revue est disponible sur son blog sur le portail de Médiapart.

La revue bénéficie du travail de membres de l'association dont le secrétariat national est composé de 13 salariés appuyés par des volontaires en service civil et des stagiaires. Une cinquantaine de bénévoles prennent part aux activités militantes de l'association.

Un guide du prisonnier est également édité par l'OIP, qui rassemble toutes les informations sur le parcours en détention, de l'entrée à la sortie de prison. Périodiquement, l'OIP publie un Rapport sur les conditions de détention en France, qui décrypte les politiques pénales et pénitentiaires, ainsi que leurs conséquences sur les conditions de détention. En décembre 2014, l'OIP a publié le livre Passés par la case prison, qui raconte les parcours de huit anciens détenus qui ont travaillé par huit écrivains.

 

Dedans/dehors, Site Internet oip.org

Partager cet article
Repost0
18 février 2020 2 18 /02 /février /2020 13:09

   Politique africaine est une revue française trimestrielle, sur papier et en ligne, axée sur affaires politiques africaines. Fondée en 1981, elle est publiée par l'Association des chercheurs de Politique africaine, des Éditions Karthala. Elle se veut pluridisciplinaire et offrir des travaux innovants inédits sur les sociétés africaines et leurs diasporas, et sur les rapports du continent avec le reste du monde.

    Chaque numéro de la revue est structuré autour d'un dossier thématique constitué d'une demi-douzaine d'articles. Chaque dossier équivaut ainsi à un mini-ouvrage collectif, réalisés par les meilleurs spécialistes du sujet. Ainsi, sont abordés les deux Congos dans la guerre (n°72), Besoin d'État (n°61) ; Intellectuels africains (n°51), ou La politique africaine des États-Unis (n°12). Chaque numéro comprend également des articles "hors dossier" qui traitent d'autres sujets. Il s'agit d'associer étroitement la recherche fondamentale à l'analyse de l'actualité, afin de fournir à un lectorat large des clefs de compréhension des dynamiques du continent.

     Dans le numéro 153, 2019/I, Politique africaine abordait la situation du secteur audio-visuel africain en pleine expansion, avec l'émergence de petits entrepreneurs qui défient les grands groupes continentaux et internationaux. Une production locale de qualité parvient à faire bon ménage avec les industriels.

  Dirigée par Vincent BONNECASE et julien BRACHET, à la tête d'un comité de rédaction d'universitaires ou d'écoles supérieures, venant de paris, d'Italie, d'Allemagne, du Canada, de Belgique et de pays d'Afrique. Bilingue, la revue se veut également en rupture avec les approches classiques et s'est imposée en France et à l'étranger, comme une publication de référence pour l'ensemble de la communauté internationale spécialiste du continent.

 

 

Politique Africaine, Les éditions Karthala, 22-24 boulevard Arago, 75013 Paris. Sites Internet : polaf.hypotheses.org ; politique-africaine. com ; cairn.info ; karthala.com

Partager cet article
Repost0
16 février 2020 7 16 /02 /février /2020 08:19

    Crée en 1991, la revue Confluences Méditerranée traite de questions politiques et culturelles liées aux pays du bassin méditerranéen. Publiée trimestriellement par les Éditions L'Harmattan sous forme de numéros de 150 à 200 pages présentant des dossiers d'actualité rédigés par des spécialistes du domaine, les rédacteurs venant des mondes universitaire, journalistique et diplomatique.

    La revue se veut "sans aucun parti pris idéologique, elle privilégie avant tout le débat entre les acteurs, les témoins et les décideurs, ausii différents soient-ils. Les membres du comité de rédaction ont choisi cette orientation parce qu'ils sont convaincus que le dialogue est une philosophie de l'action politique. Ni l'ampleur des divergences ni la gravité des oppositions ne doivent empêcher que soient patiemment recherchées les possibilités de confluences. Cet attachement au dialogue et à la confrontation des idées vient de la conviction que seul le dialogue peut permettre de construire durablement de nouvelles formes de configurations politiques, à la fois équilibrées et fécondes."

    L'équipe de rédaction regroupe près de 40 personnes, sous la direction de Jean-Paul CHAGNOLLAUD et la rédaction en chef de Pierre BLANC. On trouve des personnalités comme Élie BARNAVI, Alain GRESH, Théo KLEIN ou Gilbert MEYNIER dans son comité scientifique.

    Chaque numéro porte sur un thème central : Mondes du travail : mutations et résistances (2019/4) ; Jordanie : une stabilité de façade (2019/3) ; La Chine : nouvel acteur méditerranéen (2019/2) ; L'Islam de France : nouveaux acteurs, nouveaux enjeux (2015/4) ; La question énergétique en Méditerranée (2014/4)....

 

Confluences Méditerranée, c/o Jean Paul Chagnollaud, 50 rue Descartes, 75000 Paris. Site Internet : iremmo.org et confluences-mediterranee.com

Partager cet article
Repost0
13 février 2020 4 13 /02 /février /2020 15:49

  The diplomat, revue récente (fondée en 2001) en ligne sur Internet, couvre politique, société et culture dans la région Asie-Pacifique. Basée à Washington et à Tokyo, elle se situe dans le grand courant d'un certain déplacement de l'axe principal des relations internationales, suivant de nouvelles orientations de la diplomatie américaine, de l'Atlantique vers le Pacifique.

   Fondé en Australie comme magazine bi-mensuel imprimé par Minh Bui JONES, David LLEWELLYN-SMITH et SUNG LEE, la première édition date d'avril 2002, avec Bui JONES comme responsable de la rédaction et LLEWELLING-SMITH comme directeur de publication. Les responsables de la revue vise principalement, avec 11 500 exemplaires, un lectorat situé dans les couches intellectuelles supérieures : hommes d'affaire, fonctionnaire du gouvernement, universitaires

  Le magazine est racheté par James PACH à travers sa compagnie Trans-Asia en décembre 2007 et au bout d'un certain temps, face aux pertes importantes, réparti ses directions entre Tokyo et Washington et se diffuse depuis 2009 uniquement sur Internet. The diplomat s'assure le partenariat avec de nombreux organismes influents du domaine de la politique étrangère, de la diplomatie à celui des arts, en passant par l'environnement. Un des plus important est le Center for Strategic and International Studies (CSIS). Il est considéré comme un véritable think tank, mais entend surtout faire oeuvre d'informations de première main.

   Il se situe comme le premier magazine d'analyses et de commentaires sur l'Asie dans de nombreux domaines : géopolitique, défense et intelligence, environnement, sécurité et développement, arts, société et culture populaire.

   Actuellement le rédacteur en chef est Shannon TIEZZI, entourée de collaborateurs permanents dans de nombreux pays. The diplomat a la réputation d'accueillir des rédacteurs de qualité comme Minxin PEI, Richard WEITZ ou Meir JAVEDANFAR. Selon Jason MIKS, un moment rédacteur en chef : "Nous avons la chance d'avoir une grande équipe de correspondants réguliers disséminés dans l'ensemble de la région, ainsi que des contributeurs invités qui appartiennent aux dirigeants actuels et anciens, les principaux analystes de l'Asie et des écrivains de classe mondiale".

    Dans son numéro 61, de décembre 2019, le magazine s'interrogeait sur la possibilité que la Chine prenne la tête de la lutte contre la pollution et sur les canaux qu'utilise Pékin pour peser sur les élections à Taïwan - en vain jusqu'à présent.

  Le magazine propose plusieurs formules d'abonnement, incluant ou non le website et The Diplomat's digital magazine, conçu comme un journal classique, mais diffusé seulement sur Internet. Un blog est également animé par l'équipe de rédaction.

Diplomat Media Inc, 1701 Pennsylvania Avenue, Suite 200, Washington DC 20006. Site thediplomat.com

Partager cet article
Repost0
11 février 2020 2 11 /02 /février /2020 09:07

   Revue trimestrielle consacrée à l'étude du Moyen-Orient, publiée depuis 1947 par le Middle East Institute, The Middle East Journal constitue une référence concernant les affaires de cette région du monde. Affaires au sens large, puisqu'y sont analysés les problèmes géopolitiques, géographiques, historiques, économiques et diplomatiques. Le Moyen-Orient y est considéré au sens larges puisqu'on y trouve des articles sur l'Afrique du Nord, le Caucase, l'Asie Centrale....

   Il s'agissait au sortir de la deuxième guerre mondiale, pour les spécialistes de ces domaines, la plupart du temps appartenant aux milieux universitaires, mais pas seulement loin de là, d'éclairer les évolutions politiques et économiques de la région, notamment en ce qui concerne les conflits israélo-palestiniens-arabes. Créée donc par the Middle-East Institute, fondé lui-même un an auparavant, la revue répercute les analyses du think tank aux États-Unis et dans le monde. L'Institut répartit ses activités en un Centre Politique, un Centre sur l'Éducation, et un Centre sur les arts et la culture. Dirigé actuellement par Paul SALEM, Gerald M. FEIERSTEIN, Kate SEELYE, Kevin COWL et Tamara KALANDIYA, l'Institut, qui se veut non-partisan (ni démocrate, ni républicain...) fait appel à un large éventail d'experts internationaux. Il produit chaque année un Rapport Annuel qui fait le point sur les situations dans cette région du monde. Entre les réflexions de fond sans doute influencés par différents lobbys - dont il est le partenaire officiel dans de nombreux domaines - et la vie internationale mondaine, l'Institut possède une réelle capacité d'influence pour la compréhension des problèmes de notre temps. Basé à Washington D.C., le journal opère son influence au coeur de l'establishment américain.

  Le n°3, volume 73, d'automne 2019 examinait le mythe israélien selon lequel il n'y aurait pas de "partenariat pour la paix" du côté palestinien. Il y a décidément encore beaucoup de chemin à faire dans certains secteurs de la vie politique d'Israël pour considérer les Palestiniens comme de véritables acteurs de la politique internationale... Il s'agit d'une antienne bien faite pour écarter toute résolution du conflit au Moyen-Orient. Dans son blog, le journal examine le 3 février 2020, la situation au Liban, l'escalade de la violence entre Israël et ses voisins immédiats, les relations entre la Turquie et la Russie, la position des pays arabes face au plan Trump...

 

Site Internet : mei.edu

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : LE CONFLIT
  • : Approches du conflit : philosophie, religion, psychologie, sociologie, arts, défense, anthropologie, économie, politique, sciences politiques, sciences naturelles, géopolitique, droit, biologie
  • Contact

Recherche

Liens