Les premiers socialistes français, et qui s'affirment socialistes, sont issus des mouvements inspirés par l'activité et l'oeuvre de FOURIER et de l'école saint-simonienne.
En 1830-1831, parmi les nombreux dissidents de l'école saint-simonienne, deux hommes vont fonder leur propre doctrine : Pierre LEROUX (1797-1871) et Philippe BUCHEZ (1796-1865). De l'oeuvre de SAINT-SIMON, ils retiennent principalement l'aspect religieux qui induit chez BUCHEZ un retour au catholicisme.
Pierre LEROUX apparait, malgré certaines idées tournées en ridicule (mais quels grands auteurs n'en a pas émis...) comme le plus philosophe des socialistes de sa génération. Il relie toutes les questions de l'économie à la métaphysique en une vaste synthèse qui se veut plus "une nouvelle conception de la vie" qu'un code complet d'organisation sociale. Dans son système, les principes de la société résultent de la nature des hommes. L'homme est "sensation-sentiment-connaissance" : les trois termes de la formule sont de qualité égale mais ils se trouvent en des proportions diverses selon les individus. D'où égalité des hommes mais différences entre eux et nécessité pour tout un chacun de "s'associer" à deux personnes dont les termes prépondérants sont différents du leur. De la trinité psychologique, on passe ainsi à l'organisation sociale en triades, agencées selon un système qui va de l'atelier à l'État pour lequel l'auteur de De l'humanité (1840) envisage un tri-caméralisme à base professionnelle. Il conserve donc l'État mais le dépouille de sa fonction répressive pour lui assigner un rôle économique et social mais aussi spirituel qui rendra la démocratie religieuse, cette transformation de l'État s'effectuant par des réformes graduelles et non pas une révolution.
Il a de nombreux collaborateurs dont Jean REYNAUD connu pour son article "De la nécessité d'une représentation spéciale pour les prolétaires" (1832) ou son frère Jules LEROUX, savant sur les questions économiques. Mais il n'a pas fait école véritablement, la communauté de Boussac qu'il a créée étant surtout à la base familiale. Son influence est cependant grande tant en milieu populaire que chez les intellectuels (SAINTE-BEUVE, RENAN, MICHELET...) ou chez les artistes (George SAND, Victor HUGO...) auxquels il indique "la voie de l'art social" et pour lesquels il développe la théorie du "symbolisme". Par ses revues, sa pensée pénètre en Russie, aux États-Unis et jusqu'au Rio de la Plata. L'oeuvre écrite de Pierre LEROUX est immense en volume comme par la diversité des domaines abordés. Il rédige avec Jean REYNAUD l'Encyclopédie nouvelle, référence importante dans le socialisme français, à l'égal de l'Encyclopédie d'Alembert et Diderot pour la pensée bourgeoise du XVIIIe siècle. Représentant du peuple sous la IIe République (de 1848 jusqu'au coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte), il participe au vote de toute une législation et à l'élaboration d'un programme législatif qui influence jusqu'à des dispositions prises sous la IIIe République. Il influence d'ailleurs la pensée de Jean JAURÈS. Oubliée après la première guerre mondiale, son oeuvre est redécouverte longtemps après avec les travaux de David Owen EVANS, Jean-Pierre LACASSAGNE, Jean-Jacques GOBLOT, d'Armelle LEBRAS-CHOPARD et Vincent PEILLON. Jacques VIARD (1920-2014) anime à partir de 1985, l'association des Amis de Pierre Leroux et publie un Bulletin annuel. Une anthologie de l'oeuvre de Pierre LEROUX est publiée par Bruno VIARD (Au bord de l'Eau, 2007), lequel a tenté aussi une synthèse de sa pensée dans Pierre leroux, penseur de l'humanité (Sulliver, 2009). On trouve le texte de De l'humanité à WikiSource.
Bruno VIARD estime que "redécouvrir Pierre Leroux aujourd'hui, c'est remonter à la source perdue du socialisme français, une source que les échecs avérés du socialisme collectiviste et étatique font apparaitre beaucoup plus rafraichissante et féconde qu'on ne pouvait le croire aux temps du scientisme. Cette oeuvre nous semble gravement sous-évaluées, car dans le climat idéologique longtemps manichéen et dualiste qui fut celui du XXe siècle, la philosophie de la triade (liberté, fraternité, égalité, conditions de l'unité) ne pouvait trouver grâce ni chez les partisans du marché ni chez ceux du tout-État, ni chez les catholiques ni chez les athées. Et pas davantage chez les partisans du juste milieu." Dans son article de 1834, paru dans la Revue encyclopédique, De l'individualisme et du socialisme, il explique que les prétentions concurrentes de l'économie politique et du collectivisme à pacifier le lien social sont également abusives et erronées. Il n'existe pas une forme de corruption du lien social comme la gauche et la droite s'accordent à penser, mais deux, et que la modernité est exposée à deux fléaux opposés : la pulvérisation du lien social sous l'effet délétère de l'économie de marché, la sclérose de ce lien et l'étouffement de la personne individuelle quand un État trop bien intentionné se mêle de tout régenter pour pallier les dégâts du marché. Cette vision binoculaire, il l'exprime d'abord au Globe (fondé par lui et quelques autres en 1924), puis dans la Revue encyclopédique en 1832.
Philippe BUCHEZ, qui revient au catholicisme après être passé par la Charbonnerie et le saint-simonisme, exprime des idées ouvertement chrétienne. Son idée fondamentale est celle du progrès, dont les principaux facteurs dans les temps modernes ont été le catholicisme (et non le protestantisme, trop individualiste) et la Révolution française, elle même fille de l'Évangile. Les progrès sociaux se feront par des associations ouvrières fondées sur le "dévouement" qui réaliseront les principes chrétiens de fraternité et de charité et ne viseront pas tant à améliorer le sort des ouvrier qu'à les émanciper. Ils deviendront leurs propres employeurs et bénéficieront du produit de leur travail. Les coopératives de production, pour lesquelles les seules conditions d'entrée sont fondées sur des exigences de moralité, reposent sur deux clauses : l'individualité du capital social et l'interdiction de procéder entre les membres de la société à aucune répartition des bénéfices. Après avoir d'abord songé à calculer le salaire d'après les jours de travail, il s'arrête à un mode de rétribution "selon les oeuvres", c'est-à-dire selon le travail exécuté. Il prévoit un "pouvoir fort" qui doit trouver, à l'aide de la "science sociale", les moyens pour atteindre "le but commun" et aider éventuellement à la constitution de départ des coopératives. Mais soucieux de liberté et favorable à une concurrence limitée, c'est sur la propre force d'expansion des coopératives qu'il compte pour leurs généralisation.
En fait, peu nombreuses sont les associations ouvrières constituées selon cette formule. Les deux plus connues sont le journal L'Atelier (1840-1850) animée principalement par A. CORBON et L'Association des ouvriers bijoutiers en doré (1834-1873). Philippe BUCHEZ a surtout une grande influence sur le mouvement coopératif sous la deuxième République, à travers son action et ses oeuvres, dont Des associations ouvrières (1838). Ses idées inspirent en Angleterre la fondation des Christian Socialists de MAURICE ; LUDLOW et Ch. KINGSLEY fondent en 1850 la society for promoting working's men associations. Philippe BUCHEZ contribue au rapprochement d'une partie du clergé et des catholiques avec l'opinion démocratique (notamment sous la Monarchie de Juillet) et est considéré comme l'animateur du mouvement social chrétien. Il influence notamment LACORDAIRE. Comme ses "collègues" socialistes, il diffuse ses idées surtout à travers la presse, à travers par exemple le Journal des sciences morales et politiques (1831), qui devient ensuite L'Européen. Avec son Introduction à la science de l'histoire, ou science du développement de l'humanité (1833), Essai d'un traité complet de philosophie du point de vue du catholicisme et du progrès social (1830), L'histoire parlementaire de la révolution en 40 volumes (1834-1840) compilation de débats d'assemblée, d'articles de journaux, de motion de clubs émaillés de commentaires, et son Histoire de la formation de la nationalité française (1859), il expose des idées qu'il tente de mettre en oeuvre dans sa carrière politique avec plus ou moins de bonheur : Garde nationale parisienne, Ateliers nationaux, présidence d'une assemblée française, première véritablement élue au suffrage universel en juin 1848 (pendant une huitaine de jours!). Pendant les journées de juin 1848, écoeuré par les luttes fratricides entre l'armée et la garde nationale, commandée par le général CAVAIGNAC, ministre de la guerre, et les ouvriers, il refuse de porter les armes et monte sur les barricades seulement pour soigner les blessés. Il préside toutefois l'Association démocratique des amis de la Constitution qui oeuvre en faveur de CAVAIGNAC avant l'élection présidentielle de décembre. Son échec aux élections législatives de mai 1849 marque la fin de sa courte carrière politique. Pendant l'Empire, il se consacre à la rédaction d'un Traité de politique et de science sociale, paru à titre posthume en deux volumes (1866). Il y insiste sur la valeur de la liberté individuelle et la nécessité de la garantir contre tout empiètement de l'État.
Son Introduction à la science de l'histoire de 1833 est la critique de son temps la plus complète du capitalisme libéral, le développement consacré à l'idée de progrès associé au catholicisme étant plus confus.
Beaucoup d'écrivains et d'auteurs autour du premier socialisme se radicalisent avec l'affirmation plus grande du souci d'égalité, sans doute également face à la répression de nombre d'organisation et au refus de la majorité des classes dirigeantes et d'entrepreneurs qui refuse de prendre en compte les revendications ouvrières, voire qui refuse de considérer les travailleurs salariés comme des sujets de l'histoire. Des socialistes comme Louis BLANC (1811-1882), Constantin PECQUEUR (1801-1887), Étienne CABET (1788-1856) s'engagent dans la presse et la vie politique et les néo-babouvistes n'hésitent à en appeler à la révolution pour changer les choses.
Louis BLANC doit sa popularité à une brochure, l'Organisation du travail (1840) parue d'abord dans la Revue du progrès (qu'il fonde un an plus tôt), où il préconise la création grâce à l'État d'ateliers sociaux dans lesquels les bénéfices (et les pertes) sont répartis en trois parts : pour les membres de l'association, pour les malades, vieillards, infirmes et pour le soutien à d'autres industries en crise, pour la rémunération de l'apport des capitalistes. Il subsisterait au début un secteur privé à côté d'un secteur public, le second destiné à absorber rapidement le premier par le seul attrait exercé par les ateliers sociaux, et devant aboutir à la mise en place d'un atelier central désigné par l'État. Il dénonce plus tard, accusé lui-même d'avoir plagié BUCHEZ, la créations des ateliers nationaux créés en février 1848, parodies selon lui de ses idées, étant surtout des ateliers de charité. Quelques coopératives de production plus proches de celles qu'il préconise sont néanmoins créées en mars 1848 (tailleurs d'uniformes pour la Garde nationale, brodeuses...) qui prospèrent avant d'être dissoutes en 1850 par l'autorité publique. Louis BLANC attend de l'État un interventionnisme très poussé, une mission tutélaire en faveur des plus déshérités, destinée à profiter aux classes privilégiées elles-mêmes. A l'intérieur du système en place qu'il souhaite réformer progressivement, il se bat pour le suffrage universel, la responsabilité politique de l'Assemblée Nationale et se prononce (y compris en 1875) pour une assemblée unique.
Il milite, après une période où il se fait la réputation également d'historien pamphlétaire (L'histoire de 10 ans (1830 à 1840), 1841), notamment dans la campagne des Banquets de 1848. Entré au gouvernement organisé par le comte de Paris, il tente en vain de garantir le droit au travail. Exilé sous le Second Empire, il se dresse en 1871, après la défaite de la Commune, contre la sévérité de la répression, mais avec une influence très amoindrie, même s'il reste très populaire. Influence qu'il tente de maintenir avec de nombreux écrits : Histoire de la révolution française (1847-1862) en 12 volumes, réédité en 1857-1870, Le catéchisme des socialistes (1849), Histoire de huit ans, 1840-1848 (1871), Lettres sur l'Angleterre (1866-1867), Dix années de l'histoire de l'Angleterre (1879-1881); La contre-révolution, partisans, vendéens, chouans, émigrés 1794-1800, avec Jacques CRÉTINEAU-JOLY ; Questions d'aujourd'hui et de demain (1873-1884)...
Constantin PECQUEUR collabore de 1835 à 1850 à tous les journaux de l'opposition, étudie le saint-simonisme, travail avec les fouriéristes. Appelé par Louis BLANC à la Commission du Luxembourg, il se retire complètement de la vie politique après 1851.
La Théorie Nouvelle de 1842 synthétise l'essentiel de sa pensée. Le collectivisme, forme d'association permettant l'harmonisation des intérêts collectifs et individuels, respecte la liberté bafouée par les saint-simonistes mais cette liberté ne peut être effective que grâce à un État fort à multiplicité de rôle. Dans l'éducation socialisée, gratuite et uniforme pour tous, dans l'assistance aux plus défavorisés, dans la sécurité et dans le domaine économique. Dans ce dernier domaine, l'État, propriétaire des instruments de travail, ajuste la production centralisée à la consommation. Il répartit les travailleurs dans les divers secteurs d'activité selon un double système de concours et d'élection. Avec leur salaire en espèces, calculé d'après le temps de travail, les travailleurs se fournissent aux comptoirs de vente tenus par l'État. L'originalité de l'État collectiviste; très hiérarchisé, réside dans un bicaméralisme où prend place à côté d'une assemblée générale représentant les intérêts généraux, une assemblée spéciale élue en fonction des professions et qui représente leurs intérêts. Le passage à cet État et même à la communauté mondiale, se fera pour l'auteur, hostile à toute violence, par des "moyens transitoires gradués vers l'idéal." Constantin PECQUEUR reste très isolé en son temps à l'inverse des autres socialistes. Il est cependant l'un de ceux qui a exercé la plus grande influence sur Karl MARX, anticipant nombre de ses analyses sur la valeur-travail, sur l'évolution de la société capitaliste. Même si le fondateur du marxisme apprécie Economie sociale. Des intérêts du commerce, de 1837, il n'en considère pas moins PECQUEUR comme utopiste car sa doctrine prétend avoir un fondement spirituel et religieux et non pas économique.
Il développe ses théories également dans les 2 volumes de L'économie sociale : des intérêts du commerce, de l'agriculture, de l'industrie et de la civilisation en général, sous l'influence des applications de la vapeur, paru en 1839.
Etienne CABET, influencé à la fois par le communisme utopique (L'Utopie, de Thomas MORE) auquel il emprunte la forme romancée de son Voyage en Icarie (où il fonde une colonie en 1847-1848), par le babouvisme (ami de BUONARROTI) et par OWEN. Comme ce dernier, il pense que ce ne sont pas les passions humaines mais les institutions sociales qui ont empêché les hommes d'atteindre le bonheur commun : la propriété privée engendre l'inégalité. La communauté devrait abolir cette dernière et établit une égalité tellement stricte entre individus qu'elle s'étendra jusqu'aux vêtements, aux logements, aux distractions, les mêmes pour tous. L'organisation politique qui repose sur le suffrage universel est poussée à son plus haut degré de perfectionnement depuis la représentation communale jusqu'à la représentation nationale. La religion issue de l'Évangile (enfin bien compris, par celui clamé des chaires des Églises d'alors) met en oeuvre la fraternité. Mais comme ce n'est pas par la force mais par la divulgation d'exemples concrets que sera établie la communauté, une période de transition est nécessaire sous la direction d'un dictateur jouissant de la confiance du peuple. ce communisme n'est pas révolutionnaire et la communauté ne s'étend qu'aux biens, la famille et le mariage sont conservés... Ce dictateur-là pourrait être dans son esprit Napoléon Premier (durant les Cent jours) mais l'essentiel de son activité politique, quand il n'est pas en exil, est l'opposition à la monarchie restaurée, la participation à l'insurrection de juillet 1830, et la députation de la Côte d'Or en juillet 1831. Il fonde en septembre 1833, Le Populaire, journal ultra-démocratique qui attaque violemment le gouvernement de Louis-Philippe. Interdite en 1833, elle reprend en 1841, encore plus virulente. Ses oeuvres s'échelonnent de Histoire de la Révolution de 1830 et situation expliquée et éclairée par les révolutions de 1789, 1792, 1799 et 1804 et par la Restauration (1832) à Réalisation de la Communauté d'Icarie (1847). Défenseur du féminisme (La femme, son malheureux sort dans la société actuelle, son bonheur dans la communauté, de 1844), son ouvrage L'Ouvrier, ses misères actuelles, leur cause et leur remède, son futur bonheur dans la communauté, moyens de l'établir, de 1846, trouve un écho jusque dans certaines pages du Capital de Karl MARX et Friedrich ENGELS.
Les néo-babouvistes se distinguent des socialisme précédents par les moyens mis en oeuvre pour parvenir au nouvel ordre social : la révolution. Philippe BUONARROTI (1761-1837), italien naturalisé français par décret de la Convention, fut l'ami de Gracchus BABOEUF (1760-1797). Il publie en 1828 La conspiration pour l'égalité dite de Baboeuf et inspire le renouveau babouviste en Europe, en particulier en France sur le groupe appelé "communistes néo-babouvistes" qui déploient une activité d'organisateurs parmi les ouvriers.
Citons Albert LAPONNERAYE (1808-1849), connu pour ses travaux sur la Révolution française ; Richard LAHAUTIÈRE (1813-1882) (Le Petit Catéchisme de la réforme sociale, 1839 ; De la loi social, 1841), Jean Jacques PILLOT (1808-1877) (Ni châteaux, ni chaumières ou Etat de la question sociale en 1840, 1840) ; Théodore DEZAMY (1808-1850), secrétaire de CABET qu'il juge vite utopiste, opposant à l'Icarie son Code de la communauté (1842) et surtout Auguste BLANQUI (1805-1881). Ce dernier, enfermé en prison en tout pendant plus de 35 ans de sa vie, revendique un "socialisme pratique". Il prône la prise du pouvoir par la révolution et une période transitoire de dictature populaire parisienne et veut donner l'exemple : agitateur dans plusieurs sociétés secrètes, il est le compagnon de combat d'Armand BARBÈS à la Société des familles et à la Société des saisons avant de rompre avec lui en 1848. L'essentiel de sa pensée se trouve dans un ouvrage posthume, Critique sociale (1885), oeuvre qui passe parmi les socialistes pour être le plus proche du socialisme scientifique, celui dont les thèses seront présentes plus tard dans les écrits de LÉNINE sur la tactique révolutionnaire. Toutefois, sa doctrine reste faible parce que, pour ne pas tomber dans les errements des utopistes, il refuse de décrire trop précisément l'avenir, sur ce qu'il adviendra par exemple après la dictature populaire. Ses oeuvres comprennent également Défense du citoyen Louis-Auguste Blanqui devant la cour d'assises (1832), Instruction pour sa prise d'arme (1866), La Patrie en danger (1871), L'Eternité par les astres (1872)...
Armelle LE BRAS-CHOPARD, Les premiers socialistes, dans Nouvelle histoire des Idées politiques, Hachette, 1988. Thomas BOUCHET et ses collaborateurs, Quand les socialistes inventaient l'avenir, La découverte, 2015. Bruno VIARD, Pierre Leroux et le socialisme associatif de 1830 à 1848, La Revue du MAUSS, n°16, second semestre 2000.
PHILIUS
Relu le 25 mars 2022