Yves SANTAMARIA et Nadine-Josette CHALINE effectuent à peu près la même périodisation des pacifismes en montrant les premiers d'entre-eux, en tant que corps de pensée et mouvement d'opinion à la fois, naissant autour de 1815, soit après les guerres napoléoniennes qui ont marqué les esprits à la fois par l'importance des régions touchées et par le nombre d'hommes impliqués dans ces conflits armés. Que ce soit en France où la prise de conscience des désordres et destructions va de pair avec une grande désillusion concernant l'Empire, ou en Angleterre où par bien des aspects ces guerres ont entravé le commerce et le capitalisme industriel naissant, des mouvements d'opinions, relayés au niveau politique dans la Monarchie reconstituée (France) ou dans le Parlement (Angleterre) naissent et se confrontent aux bellicistes ou aux revanchards de tout bord (que ce soit en France pour les nostalgiques de l'Empire ou en Angleterre pour les partisans d'un retour en arrière monarchique pur et simple sur le continent). Les clivages sont complexes en France dans cette paix imposée, laquelle induit pratiquement un "pacifisme" imposé. C'est un type de pacifisme que l'on retrouve souvent au sortir d'une guerre, et qui se caractérise par une grande part d'opportunisme, quoique une minorité se situe sincèrement dans des lignées philosophiques pacifistes (kantiennes notamment)
Par ailleurs, aux Etats-Unis, naissent des mouvements pacifistes qui prennent de l'ampleur, jusqu'à la guerre de Sécession, à la fois sur le thème de diffusion de la paix dans la sphère chrétienne et, avec des contrastes, sur le thème de la lutte contre l'esclavage des Noirs.
Ces deux auteurs, qui étudient surtout la situation en Europe, en France notamment, considèrent cette première "génération" des mouvements pacifistes nés autour de 1815, se terminant à la guerre 1870-1871 entre la Prusse et la France, ceux-ci se fracassant littéralement sur elle.
Enfin, au sein de ce pacifisme européen, français encore une fois surtout, des clivages nets commencent vite à surgir entre les pacifistes romantiques surtout soucieux d'une paix favorable au commerce et à l'industrie et les pacifistes socialisants ou sympathisants socialistes. Tout un débat traverse d'ailleurs des organisations ouvrières elle-mêmes, dans une thématique entre antimilitarisme et pacifisme dont les termes sont eux aussi complexes. C'est surtout vers le milieu du siècle que ce débat commence à devenir important.
A noter, comme le rappelle Yves SANTAMARIA, que le mot pacifisme lui-même commence à être utilisé, d'abord de manière éparse, en 1845, puis de manière courante à partir de 1901. D'ailleurs son adoption par les partisans de la "Paix par le Droit", adeptes de l'arbitrage international vise alors à se démarquer de l'"extrême gauche" antimilitariste et à écarter le reproche d'antipatriotique, asséné par la presse nationaliste. C'est que, dès le départ, l'idéologie pacifique, apparue en Angleterre à l'issue des guerres napoléoniennes, est à cette date essentiellement véhiculée par des personnalités sociologiquement bourgeoises, sinon aristocratiques, et politiquement libérales. Lesquelles se trouvent confrontées directement, au tournant du siècle, aux idéologies naissantes des divers partis se réclamant de la classe ouvrière. Au tournant du siècle, au prisme pacifiste/nationaliste, dans un contexte de défaites militaires (France) se substitue le prisme bourgeois/capitaliste, avec une force qu'aujourd'hui on a un peu oublié. Au tournant du siècle en France s'oublie peu à peu le contexte de paix imposée, et après la défaite de 1871, on ne retrouve pas de manière aussi dramatique ce sentiment. Une autre période s'ouvre, avec notamment les "péripéties" coloniales et les conflits sociaux. Si Yves SANTAMARIA s'intéresse presque exclusivement au cas français, Nadine-Josette CHALINE se situe plus au niveau européen, vers toutes ces mouvances qui veulent "empêcher la guerre".
Le cas français du "pacifisme imposé".
Il est clair, et cela se vérifie en d'autres circonstances historiques, que ce pacifisme-là, tout d'opportunité parfois, se développe en période de post-défaite militaire, tant pour montrer aux adversaires passés une volonté de pacification afin de sauver ce qui peut l'être que pour construire une idéologie qui met l'accent sur les malheurs de la guerre en soi. Les leçons de l'histoire des disparitions et des destructions veulent alors être tirées par des fractions de l'opinion publique, celles qui souvent relèvent la tête après des années de censure militaire, voire d'oppression intérieure, qui de manière profonde, ont refusé les objectifs et/ou les moyens de la guerre.
Pendant que les premiers groupes pacifistes organisés voient le jour en Angleterre, prenant une partie de l'espace public permis par une Monarchie constitutionnelle qui admet même l'expression d'un discours anti-guerre, la France de la Restauration qui présente comme sa voisine une liberté d'expression à un niveau inégalé ailleurs, laisse éclore de semblables groupes, notamment dans un milieu mixte aristocratique-bourgeois. De nombreux sentiments s'expriment dans cet espace public, où se répartissent suivant les sensibilités soif de paix de monarchistes rentrés au pays et nécessité, même pour des sympathisants de la Révolution voire de l'Empire, de montrer à l'ensemble de l'Europe, de montrer que le bellicisme français de presque vingt ans auparavant n'est plus menaçant. Il se diffuse un "pacifisme d'État" qui rejoint d'ailleurs les réticences de la population vis-à-vis de la conscription, ce qui en 1818 aboutit à un service long restreint à une faible partie des mobilisables. Ce qui permet d'ailleurs de faire baisser les taux de désobéissance de 50% pendant l'Empire à 7% en 1830, taux qui ne cesse de baisser encore ensuite.
Pour beaucoup de libéraux par ailleurs, et cela rejoint le sentiment des pacifistes anglais, le temps du commerce est venu, qui doit évincer les antiques valeurs guerrières. La force de cette paix dictée, en tout cas dans l'espace européen, dont les termes évoluent avec le temps (valsant de droite à gauche et de gauche à droite de l'échiquier politique parlementaire), perdure jusqu'au Second Empire et même jusqu'à la fin de ce régime. Dans cette perspective, l'arrivée au pouvoir de Louis-Napoléon Bonaparte constitue une sorte de pivot au-delà duquel va décliner l'esprit pacifiste, tant dans l'opinion publique que dans les instances parlementaires et de l'exécutif. A l'intérieur comme à l'extérieur des différents groupes pacifistes français - lesquelles se trouvent parfois en correspondance avec leurs pendants anglais - cette évolution est visible incarnée par des figures que l'on retrouve, de régime en régime, jusqu'en 1871.
Les libéraux du commerce contre la guerre se retrouvent notamment dans la "Société de la morale chrétienne" fondée en 1821 par le duc de LA ROCHEFOUCAULT-LIANCOURT, avec la participation de LAMARTINE, BROGLIE, GUIZOT et Benjamin CONSTANT. On retrouve leurs idées notamment dans les écrits de Jean-Baptiste SAY (Économie politique, 1826). Dans ce foisonnement intellectuel émerge surtout la figure du comte Claude Henri de Rouvroy de SAINT-SIMON, disparu en 1825 en laissant une oeuvre qui se diffuse énormément après sa mort. La pacification des rapports entre les Etats et les peuples européens, occidentaux car des ponts existent avec les intellectuels outre-Atlantique, même s'ils sont loin de partager cette perspective, justifie le maintien d'une armée technicienne et réduite afin de diffuser dans le monde le miracle blanc. L'expansion coloniale recycle d'une certaine manière le bellicisme tant dans les individus que dans maints destins individuels. Les grandes figures du romantisme littéraire alimentent ce pacifisme conservateur de la société : Alfred de VIGNY (1797-1863), Lamartine (1790-1869) et aussi Victor HUGO, même si celui-ci exprime un esprit plus social. Ils se retrouvent avec leurs "collègues européens" dans des Congrès de la Paix (le premier est de 1849) dont le programme d'études (et les proclamations) vont dans le sens de la propagation du progrès occidental, progrès dont les termes sont souvent noyés dans la rhétorique pacifiste, tellement les divergences idéologiques s'amplifient au tournant de 1870, et émergent, parfois très brutalement, depuis au moins la révolution de 1848... Même si les écrits d'Auguste COMTE (notamment le Système de politique positiviste, 1851-1854) sont considérés comme une référence, les opinions ne peuvent être que différentes entre un GARIBALDI héros de la construction nationale italienne, l'anarchiste BAKOUNINE et le Père GRATY, oratorien...Les rapprochements, concrétisés par leur participation à ces Congrès de la paix irritent au plus haut point d'autres, plus orientés vers la défense des classes miséreuses, tel Karl MARX...
Ce pacifisme officiel et contraint, imposé en quelque sorte par la situation internationale devient de plus en plus difficilement tenable, et même Louis-Napoléon BONAPARTE, et ses initiatives de répression de la liberté de pensée, ne peut, surtout après son coup d'état de décembre 1851, instaurant le Second Empire, marie difficilement une diplomatie pacifiste et des démonstrations de force militaires tant dans les colonies qu'en Europe même. Si les idées sont que l'Empire, c'est la paix et que les nationalités satisfaites cimentent la paix, il résiste mal (ce pacifisme-là) à la fois au positionnement dans des conflits (1866, guerre entre Prusse et Autriche). D'ailleurs l'engagement en 1866 dans un nouveau système de conscription (instauration d'un service obligatoire, qui suscite une remontée des désobéissances), et dans une politique d'opposition de plus en plus frontale avec la Prusse, précipite une évolution vers la fin d'un consensus pacifiste, déjà mis à mal au sein même des groupes pacifistes qui reçoivent de plein fouet l'antagonisme entre un pacifisme bourgeois et une pacifisme antimilitarisme ouvrier. La montée des luttes ouvrières est concomitante d'une faiblesse de l'opposition populaire au conflit franco-prussien. Si cette opposition existe, ce n'est pas elle qui tient le haut du pavé de la presse ou de l'érudition intellectuelle, c'est plutôt la confrontation entre les partisans de l'ordre bourgeois et les ceux d'un changement plus ou moins radical de société. La défaite française de 1870, et encore plus les événements de la Commune de 1871, comme toute défaite dans ces conditions, signe bien la fin de ce consensus de pacifisme imposé. Au sein du paysage pacifiste, c'est bel et bien d'autres façons de concevoir la paix qui l'emportent, dans un climat de guerre civile sociale, ressenti surtout dans les grandes métropoles (Paris, Marseille...). Les solidarités entre groupes nationaux pacifistes s'expriment ensuite sur le fond et sur la forme d'une autre manière.
Le cas européen d'un "pacifisme contraint"
D'une certaine manière, les débats du siècle des Lumières (autour notamment du Projet de paix perpétuelle d'Emmanuel KANT) interrompus par la Révolution et l'Empire français, reprennent. Mais dans un contexte politique complètement nouveau, et non plus dans la perspective d'une Europe des progrès techniques, moraux, politiques... Mais dans une Europe sous la contrainte de Monarchies qui espèrent un retour à l'ordre ancien, et parfois au-delà même des relations sociales du XVIIIe siècle.
Le pacifisme officiel imposé de l'extérieur comme de l'intérieur du territoire français favorise l'éclosion de groupes dont certains sont alimentés par des influences de pacifistes américains et anglais. De la Peace Society fondée en 1816 par le quaker William ALLEN en Grande-Bretagne, à la Société de la morale chrétienne fondée en 1821 par le duc de LA ROCHEFOUCAULT-LIANCOURT, en passant par des groupes en Europe du Nord et en Suisse, ce sont quelques cénacles qui débattent de la paix dans la première moitié du XIXe siècle, et souvent il s'agit d'un pacifisme fortement teinté de christianisme. Ces groupes sont en relation régulière entre eux, et évoluent dans un espace intellectuel très attentif aux questions de la guerre et de la paix, de manière théorique mais aussi de manière très concrète. Dans les années 1840, parallèlement à l'activité d'un pacifisme romantique (nombreuses oeuvres littéraires), paraît une série d'ouvrages, souvent marqué par le saint-simonisme. Souvent, une fédération des États européens apparait comme le meilleur moyen d'éviter la guerre entre les pays réunis dans une même organisation, idée qui se diffuse dès le Congrès de Vienne qui établit les conditions de la coexistence des États monarchiques en Europe. On peut citer parmi ces ouvrages, ceux de Gustave d'EICHTHAL (De l'unité européenne, 1840), de Gustave PECQUEUR (De la paix, de son principe et de sa réalisation, 1842), de Ph.-René MARCHAND (Nouveau projet de paix perpétuelle, 1842), du capitaine F. DURAND (des tendances pacifiques de la société européenne et du rôle des armées dans l'avenir, 1841)... Mais ces débats ne touchent que quelques cercles restreints d'intellectuels, et l'opinion publique comme la population ne réagit que lorsqu'il est question de modifié les conditions du recrutement des armées...
C'est pour donner une certaine ampleur à leurs réflexions qu'à l'initiative des Anglo-Saxons, plusieurs intellectuelles organisent des Congrès de la paix, qui s'échelonnent de 1843 à 1851. Dans l'une ou l'autre capitale, à commencer par Londres, ils donnent l'occasion d'élaborer des proclamations européennes. On y retrouve les noms déjà cités auparavant, plus et de manière de plus en plus diversifiée, des représentants de nombreuses nationalités, des Russes, des Italiens, des Français... Mais la presse en général n'y accorde qu'une attention polie et sceptique, même si la présence d'économistes réputés donnent une aura de crédibilité à leurs propositions. L'élan que ses initiateurs voulaient donner s'essouffle assez vite et des dissensions lors des Congrès empêchent ces Congrès de produire autre chose que de grandes déclarations générales. Les différentes préoccupations des personnalités présentes, chacun très marquée par l'évolution propre à son pays, empêchent toute dynamique.
La vigueur de ces différents groupes et sociétés de paix renaît dans les années 1860, surtout à partir de 1866 et de la défaite de l'Autriche face à la Prusse, dont la puissance militaire et la volonté de jouer un rôle en Europe s'affichent désormais, et également lorsque NAPOLÉON III tente de rattacher le Luxembourg à la France (1867). Le regain de la répression sur les oppositions à l'Empire suscite, favorise en ricochet, tant les réseaux d'information et de diffusion de la pensée échappent aux dictats de régimes par essence conservateurs, la naissance d'un pacifisme "républicain" en France, mais aussi ailleurs en Europe. Ainsi Frédéric PASSY fonde en mai 1867 la ligue Internationale et permanente de la Paix (avec Michel CHEVALIER, le maire de Mulhouse DOLFUS, des pacifistes belges comme VISSCHERS, un oratorien, le Père Alphonse GRATRY, les Abbés PERRAUD), laquelle professe le respect des Églises.
Devant les menaces de guerre de plus en plus pressantes, d'autres pacifistes, très opposés à NAPOLÉON III et en désaccord avec l'orientation donnée par PASSY à son organisation, fondent à Genève, en 1867, la Ligue Internationale pour la Paix et la Liberté. Ceci dans la foulée de l'idée de réunir de nouveaux Congrès de la Paix. Dans la préparation et dans le déroulement de ce Congrès de 1867, se retrouvent des personnalités, nettement plus orientés vers les préoccupations sociales, voire ouvrières : l'ouvrier ALBERT, Edgard QUINET, Victor HUGO, Hyppolyte CARNOT, Jules FAVRE, Jules SIMON, Ferdinand BUISSON, Camille PELLETAN, Charles LEMONNIER, Louis BLANC, Jules VALLÈS, Elie et Elisée RECLUS...Sous la cheville ouvrière de ce Congrès qui a lieu à Genève, Jules BARNI se démène pour ouvrir ce Congrès à toutes les tendances de la gauche en Europe, et notamment à l'Association Internationale des Travailleurs née trois ans plus tôt à Londres, qui tient dans la même ville son propre Congrès; Sans doute parce que de parcours intellectuels et professionnels similaires, on peut retrouver dans des Congrès de la paix, tout ce que le monde politique d'alors compte de révolutionnaires, d'agitateurs et de militants socialistes. En en nombre conséquent, puisque près de 6 000 personnes sont inscrites à ce Congrès de la paix de 1967. Les débats ressemblent parfois à des tumultes et quelques grandes figures nationalistes comme GARIBALDI s'en font une véritable tribune, pas très soucieux de l'efficacité de la nouvelle organisation de paix qui émerge. D'ailleurs, très vite, le vie de la Ligue internationale de la Paix et de la Liberté se révèle difficile, ponctuée de crises, car les différents membres, s'ils sont favorables à la sauvegarde de lapais, sont le plus souvent en désaccords sur les moyens à mettre enoeuvre pour y parvenir. Mêlant perspectives pacifistes et projets politiques, libéraux, radicaux, anarchistes et socialistes s'opposent sur de nombreux points, ce qui conforte d'ailleurs l'attitude de leaders socialistes (notamment marxistes) de se mettre à l'écart de telles organisations qui n'ont que pour seul objectif d'éviter la guerre. D'autres Congrès suivent en 1869 et en 1870, mais devant les divergences, beaucoup, surtout de gauche, quittent la Ligue. On débat de la disparition des armées permanentes, de la séparation des Églises et de l'État, du principe fédératif... sans parvenir à conclure de manière satisfaisante. Tous ces débats se fracassent sur la guerre de 1870... Pourtant, parce qu'ils sont loin d'être seulement français ou anglais ou encore allemand (avant la lettre), ces débats reviendront ensuite sur le devant de la scène, dans un autre contexte encore, et cette fois plus du tout sous l'obligation (ou même parfois la terreur) de la paix imposée ou contrainte.
L'invasion de la France, la défaite de l'Empire, les conditions de cette défaite rebattent non seulement les cartes des débats mais aussi le spectre des convictions. Des hommes de la Ligue (re)deviennent nationalistes, anti-allemands. Le patriotisme rugissant des institutions et de la population contraint à un repli de tous ceux qui refusent de se laisser entrainer dans la haine. Frédéric PASSY tente dès 1872 de reprendre son combat pour l'établissement d'une paix stable, mais doit transformer sa ligue "internationale" en Société française des Amis de la Paix. L'idée de supprimer l'armée ne s'exprime plus, elle est suspecte. Et ce n'est qu'à la fin des années 1880 que se manifestent à nouveau les groupes pacifistes.
La guerre de 1870-1871 voit s'établir un schéma qui se reproduit, dans quasiment tous les pays européens, en 1914-1918 et en 1939-1945 : le combat pour la liberté passe avant le combat pour la paix, mis entre parenthèses. Seulement, le climat de paix imposée ne vaut plus. Un nouveau paradigme, malgré et à l'intérieur des conflits armés, se met lui aussi en place : les luttes de classes vont interférer avec les luttes contre la guerre, leur donner un teint nouveau et mêmes des orientations nouvelles... Les événements de la Commune marquent ainsi de nouvelles fractures - et bien au-delà de la France - et ouvrent de nouveaux enjeux, que même sa défaite n'effaceront pas.
Yves SANTAMARIA, Le pacifisme, une passion française, Armand Colin, 2005. Nadine-Josette CHALINE, Empêcher la guerre, Le pacifisme du début du XIXe siècle à la veille de la Seconde Guerre mondiale, Encrage Éditions, 2015.
PAXUS