Charles de GAULLE est un officier militaire, résistant, homme politique et écrivain français. Sous-secrétaire à la guerre et à la Défense nationale du 6 au 16 juin 1940, Chef de la France libre du 16 juin 1940 au 1er août 1943, puis après avoir réussi à unifier la Résistance en France, Président du Comité français de libération nationale du 3 juin 1943 au 3 juin 1944, Président du gouvernement provisoire de la République français du 3 juin 1944 au 20 janvier 1946, étant de facto chef de l'État à partir du 25 août 1944, puis après quelques postes de "transition" (ministre de la Défense nationale et président du conseil des ministres), Président de la République française du 8 janvier 1959 au 28 avril 1969, il marque de son empreinte la politique de défense et la politique internationale de son pays, sans compter une oeuvre militaire, politique et diplomatique de premier plan. Son oeuvre, et de son vivant, donne naissance au gaullisme, décliné en diverses tendances. Doté d'une expérience du monde politique dans l'entre-deux-guerres, il entend se placer au-dessus des partis, tout en menant une politique intérieure conservatrice. Il sait composer juste après la seconde guerre mondiale avec les forces politiques en présence et permet la réalisation (partielle) du programme social et politique du comité de libération nationale. Dans la foulée de la guerre d'Algérie, il accède au pouvoir entre les années 1950 et 1960, liquidant une grande partie de l'empire colonial français pour se recentrer sur une politique d'indépendance nationale, appuyée en partie sur le développement d'une force de dissuasion nucléaire. Sa vision du pouvoir, directement issue de son éducation catholique légitimiste (grande influence du jésuite OLIVAINT mais aussi de Charles PÉGUY, Maurice BARRÈS et Henri BERGSON), est celle du chef guide de la Nation, directement approuvé par le peuple, comme le montre son recours au référendum pour établir les institutions de la Vème République. Son échec (référendum de 1969) après les événements de Mai 1968 s'explique en grande partie par le soutien lors de son mandat de Président de forces politiques bien plus à droite que lui, qui décident de ne plus le faire...
Une brillante carrière militaire et un esprit indépendant bien informé
Entré à Saint-Cyr en 1911, il en sort deux ans plus tard pour être incorporé au sein du 33e régiment d'infanterie alors commandé par le colonel Philippe PÉTAIN, avec lequel il entretient ensuite des relations épisodiques. Blessé à plusieurs reprises au cours de la Grande Guerre, fait prisonnier à Verdun en 1918 sans pour s'échapper, il devient après l'armistice professeur à Saint-Cyr puis élève à l'École de guerre où il est ensuite chargé de cours. Il passe à l'état-major de l'armée du Rhin puis à la tête du 19e bataillons de chasseurs. En 1922, il est appelé au secrétariat du conseil supérieur de la Défense nationale.
Pendant les années qui précèdent la guerre, de GAULLE réfléchit sur l'organisation de la nation en période de guerre et sur la réorganisation de l'armée française. IL va à contre-courant des idées qui prévalent à l'époque et qui visent à établir un mur de protection pour le pays. Rares sont ceux qui l'écoutent. Paul REYNAUD est de ceux-là, et il fait campagne en vain pour que ses idées soient adoptées par le gouvernement. Malgré cet échec, la loi sur l'organisation de la nation en temps de guerre, sur laquelle de GAULLE a beaucoup travaillé, est finalement votée en juillet 1938.
En novembre 1939, de GAULLE fait une dernière tentative pour alerter le haut commandement du danger qui menace la France. Son rapport, intitulé L'Avènement de la force mécanique, met les autorités en garde contre l'attitude passive, donc pour lui suicidaire, de la France face à une armée allemande qui démontre déjà l'efficacité du binôme char-avion dans une tactique de guerre éclair. A noter qu'il insiste bien plus sur le char que sur l'avion, dont il ne perçoit pas dans un premier temps l'importance. Les conclusions de son rapport sont ignorées mais de GAULLE s'acharne et fait faire un tirage privé de quelques exemplaires du rapport qu'il envoie aux généraux GAMELIN, WEYGAND et GEORGES ainsi qu'à Édouard DALADIER et Paul REYNAUD. Son analyse de la situation s'avère prophétique. Lorsque HITLER passe à l'attaque, en mai 1940, il est promu général et se voit confier le commandement de la 4ème division cuirassée, à la tête de laquelle il obtient quelques-uns des rares succès tactiques français lors du début de la guerre (Au nord de Laon et à Abbeville). Nommé par Paul REYNAUD sous-secrétaire d'État à la guerre le 6 juin, de GAULLE veut continuer la lutte malgré la demande armistice de PÉTAIN. Il part pour Londres d'où il lance son appel du 18 juin.
Chef des Français libres, puis président du Comité de libération nationale, il est à la tête du gouvernement provisoire de la République française à partir d'août 1944 jusqu'en janvier 1946. Lorsqu'il revient au pouvoir, en 1958, il dote la France de sa Force de frappe nucléaire qui devient un instrument de sa diplomatie. (BLIN et CHALIAND)
Théoricien et praticien militaires
Charles de GAULLE, qui sait nouer des relations en France et à l'étranger avec de nombreux autres théoriciens, est un remarquable penseur militaire. S'il n'est pas l'inventeur des doctrines de la guerre mécanisée, il est l'un des premiers à comprendre son aspect révolutionnaire pour l'avenir de la guerre. Les doctrines de la guerre mécanisée et du combat aérien émergent de l'expérience de la Grande Guerre. Les Russes et les Anglais sont à la pointe du progrès dans ce domaine. En France, le général Jean-Baptiste ESTIENNE est le grand pionnier de la guerre motorisée. Le premier, il dote ses chars de cuirasses et de chenilles, et multiplie les tâches assignées aux chars motorisés : artillerie, choc, transport de troupes, liaisons. ESTIENNE ouvre la voie dans laquelle s'engage rapidement Charles de GAULLE.
Il ne suit pas d'ailleurs complètement ESTIENNE qui, plus clairvoyant que lui, dans un discours de 1934 (voir P.-A BOURGET, Le général Estienne. Penseur, ingénieur et soldat, Éditions Berger-Levraut, 1956), propose la création de deux armées, l'une défensive, chargée d'organiser, d'occuper et de maintenir les territoires conquis, l'autre offensive, fondée sur des chars d'assaut soutenus par l'aviation. L'aviation devait soutenir les chars et attaquer les positions ennemies. Mais ses méthodes ne furent pas mises en oruevre par les Français, mais par les Allemands... Or de GAULLE néglige souvent l'aviation pour se concentrer sur les chars...
De GAULLE entame sa carrière d'écrivain militaire en 1924 avec La Discorde chez l'ennemi. Il écrit ensuite un ouvrage historique avant de publier dans les années 1930 les oeuvres qui établissent sa notoriété : Le Fil de l'épée (1932), Vers l'armée de métier (1934) et La France et son armée (1938). A travers ces livres, il tente de communiquer son inquiétude concernant la politique de la France en matière de défense. Loin de se contenter d'une simple critique, il propose des réformes concrètes. Sa doctrine militaire se définit par une tactique de choc et de mouvement reposant sur les nouvelles possibilités offertes par des chars motorisés et par la combinaison tactique char-avion. Afin de se donner les moyens de créer une telle armée, beaucoup plus technique et spécialisée qu'auparavant, la France doit se doter d'un corps important de soldats professionnels qui subiront l'apprentissage nécessaire à la maîtrise de ces armes plus complexes. A long terme, de GAULLE préconise une armée de métier. La guerre moderne nécessite, selon lui, une formation de six ans pour le soldat technicien. Celui-ci doit être jeune, non seulement parce que l'instruction est longue mais aussi parce que les qualités requises désormais pour le combat sont des qualités juvéniles. Les soldats doivent posséder le goût du risque et ne pas avoir de liens étroits avec la vie civile. L'armée moderne, qui a de grosses capacités tant au niveau du choc que du feu, peut également mieux que jamais l'un des éléments fondamentaux de la stratégie : l'effet de surprise. Pour cela, la propagande et la désinformation jouent un rôle essentiel qui lui est facilité par les nouveaux moyens de communication.
De GAULLE veut créer un corps permanent prêt à réagir rapidement en cas de conflit. Il propose la création de six divisions d'infanterie mécanisée (divisions de ligne) que soutiennent une division plus légère de reconnaissance, semblable aux autres, mais dotée d'engins plus rapides et moins bien protégés, ainsi que des divisions de réserves comprenant des chars lourds, des batteries d'artillerie, des régiments de génie et de transmissions, ainsi que des avions de reconnaissance et de chasse. Ce corps mécanisé serait entièrement pourvu d'engins à chenilles et comprendrait près de 100 000 hommes de troupes permanentes.
De GAULLE ne tombe pas dans le piège où son pris bon nombre des théoriciens de l'entre-deux-guerre qui voient dans la technique appliquée à la guerre la certitude que le combat peut désormais suivre des lois scientifiques. Points de principes, selon lui,qui échappent aux circonstances de la guerre. Les aléas de la stratégie, à tous les niveaux, obligent les stratèges à une adaptation perpétuelle aux événements qui s'enchaînent. Ces choix multiples et difficiles auxquels ils font face requièrent l'intuition et le génie guerriers. Il en revient, à l'instar des théoriciens militaires du passé,à privilégier le rôle du chef qui, seul capable d'envisager les choses globalement, prend des décisions qui déterminent, en grande partie, le succès de ses armées sur les champs de bataille, et au-delà. L'instruction des chefs d'armée, qui doit être générale, est d'une importance capitale, de même que des réflexes aiguisés au cours des années et qui sont souvent à la base des plus grandes décisions. L'emprise de la bureaucratie militaire est néfaste pour l'autonomie de décision que doit posséder tout officier dans une position de haut commandement. Pour cela, il réclame une plus grande marge de manoeuvre au niveau individuel. Cette armée plus technique, plus spécialisée, doit rapprocher les combattants du haut commandement par rapport aux armées de masse qui ont produit l'effet inverse.
Pour beaucoup, Charles de GAULLE manifeste des qualités exceptionnelles de visionnaire : la France fut victime d'une agression, en 1940, comme il l'avait prédit et à l'endroit même où il la redoutait. Cette offensive fut menée par une armée allemande dotée d'une force militaire semblable à celle qu'il préconisait et qui appliquait, puisant sa réflexion chez les théoriciens anglais, français et russes, une tactique de guerre identique à celle qu'il avait développé dans ses ouvrages. Après la guerre, les armées occidentales suivent l'évolution qu'il envisageait déjà dans les années 1930, et le débat qu'il avait ouvert sur l'armée de métier continue d'animer les grandes discussions politiques des années 1990, avec les arguments qu'il développait lui-même avant 1940. (BLIN et CHALIAND)
Son indépendance d'esprit se caractérise tant en matière militaire qu'en matière politique dans un refus de céder aux modes et tendances du moment, ne perdant jamais de vue l'insertion d'une nouvelle stratégie dans une longue tradition. Ainsi, il ne cesse de distinguer stratégie et diplomatie, la stratégie raisonnant en terme de puissance alors que la diplomatie raisonne en termes d'influence. Comme Hervé COUTEAU-BÉGARIE le signale, le général de GAULLE, surtout lorsqu'il est au pouvoir, se méfiait à juste titre de la recherche effrénée de nouveaux concepts (utile mais dont on abuse) et ne s'aveuglait pas du déclin de la puissance française. Il s'évertuait à donner à ses prises de position un retentissement hors de proportion avec sa base de pouvoir (notamment dans sa stratégie nucléaire déclaratoire).
Stratège politique et militaire, doctrine de dissuasion et défense intérieure : le gaullisme...
Parvenu au pouvoir à deux reprises, en 1945 et 1958, de GAULLE n'a de cesse de donner à la France les moyens d'une puissance (qu'il faut exagérer au besoin) et de son indépendance, tant vis-à-vis des États-Unis que de l'Europe, à équidistance diplomatique entre les deux blocs pendant la guerre froide.
Habile à s'entourer d'officiers et d'hommes politiques sachant analyser les situations stratégiques - tant nationale qu'internationale - de GAULE suit les efforts, et les capitalise ensuite, d'un petit groupe d'officiers, GALLOIS, AILLERET et BEAUFRE qui travaillent depuis les années 1950 (1953), pour influencer le monde politique et de la défense en faveur du nucléaire. La recherche nucléaire française, dans le fil droit d'une guerre secrète autour de l'armement atomique pendant la Deuxième Guerre Mondiale, commence d'ailleurs pendant que de GAULLE est à la tête du gouvernement provisoire en 1945. Si des luttes intestines retardent le démarrage effectif des activités, le plan quinquennal adopté en 1952 prévoyait néanmoins l'acquisition de l'arme nucléaire. La décision finale de développer l'armement nucléaire est prise en 1956 (première bombe atomique française : 1960 ; première bombe à hydrogène : 1968), et secrètement le développement doctrinal se poursuit, malgré le monopole pour l'armée française des guerres coloniales.
Dès son retour au pouvoir en 1958, le général de GAULLE, dans la foulée d'ailleurs d'efforts d'autres hommes pas du tout de son bord politique, comme MENDÈS-FRANCE, doit choisir de réorienter les priorités : délaisser l'empire colonial au profit du développement de l'arme nucléaire et de la doctrine d'emploi.
Dans un discours aux stagiaires de l'École de guerre en novembre 1959, de GAULLE présente la nouvelle doctrine française relative à l'indépendance de la France : "Il faut que la défense de la France soit française... Un pays comme la france, s'il lui arrive de faire la guerre, il faut que ce soit sa guerre, il faut que cet effort de guerre soit son effort. S'il en était autrement, notre pays serait en contradiction avec tout ce qu'il est depuis ses origines, avec son rôle, avec l'estime qu'il a de lui-même, avec son âme". Il affirme ensuite que les prochaines années verraient la création d'une force de frappe utilisable à tout moment et dans toutes les directions. Il était évident que celle-ci devait être nucléaire. D'après Lucien POIRIER, l'autonomie de décision était l'argument principal de de GAULLE en faveur du nucléaire, accompagné d'une volonté de restaurer la grandeur de la France après la perte annoncée de l'Algérie. (Lars WEDIN)
La doctrine gaullienne de la défense se confond (et vice-versa) avec la politique de défense de France jusque dans la fin des années 1960. L'évolution ensuite obéit à divers impératifs, mais le socle de la dissuasion nucléaire n'est jusqu'ici pas remis en question.
Sur le plan intérieur, la Ve République repose sur une concentration des pouvoirs entre les mains du Président de la République, l'affaiblissement du Parlement, un certain contrôle de la presse.. Malgré ses opinions sur le service militaire (qu'il proposait d'abolir à terme), celui-ci est maintenu pour des raisons de cohésion de la Nation.
Une philosophie au service de la stratégie militaire... et d'une certaine idée de la France
De GAULLE, jeune officier, écrit un certain nombre d'ouvrages et d'articles pendant la période de l'entre-deux-guerre, et cela à contresens d'une image négative de "l'officier penseur". A travers par exemple Le Fil de l'épée de 1932, il développe une certaine conception de la guerre mais aussi de la société.
Pour lui, le problème fondamental tient au fait que notre esprit a du mal à gérer la vraie vie, car nos cadres de référence sont insuffisants. Cette idée de BERGSON (L'Evolution créatrice) a pour lui une importance capitale. C'est pourquoi, dit-il, nous avons du mal à appréhender la guerre. l'intelligence est un préalable nécessaire aux jugements militaires : la capacité à analyser tous les facteurs nécessaires à une action militaire : le terrain, l'ennemi, les moyens, etc. Mais cela ne suffit pas, elle doit être complétée par l'instinct.
En conséquence de cette conviction, la planification militaire ne peut pas être exclusivement logique, ce qui conduit à des plans lourds et rigides, elle doit également laisser sa place à l'intuition. Ce qui va bien évidemment à contrario de la volonté bureaucratique de tout planifier, jusqu'aux moindres détails et également d'un certain aveuglement (très répandu) sur le pouvoir de la technique.
Maints passages de ses ouvrages portent la marque de cette conviction, venu tout droit d'un héritage intellectuel somme toute aristocratique. D'ailleurs, politiquement, il garde tout au long de ses carrières militaires et politiques, une sympathie certaine pour les idées monarchistes, tout en évitant de s'y noyer politiquement. Les prétendant au trône de France connaissant ces sympathies ont d'ailleurs fait longtemps le siège de ses différents bureaux pour augmenter leurs chances...
Parce que les chefs sont d'une importance capitale, il faut absolument les choisir soigneusement. Le problème, c'est qu'il est difficile de déterminer, à partir de leurs actions en temps de paix, ceux qui réussiront en temps de guerre. Un homme d'action doit avoir du caractère, une vertu pour les temps difficiles. Le caractère donne de la noblesse à l'action. L'homme de caractère est souvent dur, et c'est la raison pour laquelle il est mal aimé en temps de paix, mais lorsque survient la crise, c'est vers lui qu'on se tourne. Il doit être capable de rejeter les conseils et les propositions qui sont fondées sur une prudence étriquée ou d'une timidité lâche. Ceux qui réussissent doivent être capables de s'extirper d'une fausse discipline? Malgré tous les règlements et autres instructions, il n'a jamais été aussi indispensable qu'à présent pour le guerrier que d'être capable d'agir de son propre chef. De GAULLE fait alors référence à la situation dans l'armée de l'époque et aux problèmes qu'elle rencontre : "A la rude école du Caractère, l'ordre militaire peut recouvrer sa foi et sa fierté. Ainsi raffermi, il attendra sans angoisse que joue en sa faveur l'alternance du destin, que passent les jours amers et que l'esprit du temps lui redevienne favorable, comme le vent redresse l'arbre après l'avoir penché". C'est cette idée qui sera souvent de grande utilité pour lui quand il sera à la tête de la France.
Un chef doit jouir s'un certain prestige. Il doit être en mesure de commander en fonction de sa compétence, et pas seulement en fonction de son grade. Le Maréchal MARMONT est cité dans son ouvrage pour valoriser cet attribut du chef.
On considère que les dernières lignes de l'ouvrage (toujours Le Fil de l'Épée) sont particulièrement révélatrice du futur général de GAULLE lui-même. Il y traite de ceux qui consacrent leur vie à laisser leur marque sur les événements, de ceux qui rêvent des grands bouleversements de l'Histoire, par opposition à ceux qui ne se préoccupent que du quotidien. Ceux qui ne se laissent pas bercer par les illusions de l'époque. Il termine son ouvrage par une phrase que certains estiment prophétique : "Il n'y a pas dans les armes de carrière illustre qui n'ait servi une vaste politique, aide grande gloire d'homme d'État que n'ait dorée l'éclat de la défense nationale." (Lars WEDIN)
Charles de GAULLE, La Discorde chez l'ennemi, Berger-Levraut, 1924 ; Le Fil de l'Épée, éditions Berger-Levraut, 1932 ; Vers l'armée de métier, Berger-Levrault, 1934 ; La France et son armée, Plon, 1938 ; Mémoires de guerre, en 3 volumes, Plon, 1954-1959 ; Mémoires d'espoir, en 2 volumes, Plon, 1970-1971 ; Discours et Messages, en 5 volumes, Plon, 1970 ; Lettres, Notes et carnets, Plon, 1980-1997. Extrait de l'allocution du 3 novembre 1959 à l'École militaire, Nécessité du nucléaire, dans Anthologie mondiale de la stratégie, Robert Laffont, 1990.
Brian CROZIER, De Gaulle : The Warrior, Londres, 1967. Paul HUARD, Le Colonel de Gaulle et ses blindés : Laon, 15-20 mai 1940, Paris, 1980. André LAFFARGUE, Fantassins de Gascogne, Paris, 1962. Georges LOUSTAUNAU-LACAU, Mémoires d'un Français rebelle, 1914-1948, Paris, 1948. Louis NACHIN, De Gaulle, Paris, 1945. Arthur ROBERTSON, La doctrine de guerre du général de Gaulle, Paris, 1959.
Arnaud BLIN et Gérard CHALIAND, Dictionnaire de stratégie, tempus, 2016. Hervé COUTEAU-BÉGARIE, Traité de stratégie, Economica/ISC, 2002. Lars WEDIN, Marianne et Athéna, La pensée militaire française du XVIIIe siècle à nos jours, Economica.Fondation St-Cyr/École Militaire/ISC/Commission Française d'Histoire Militaire (CFHM), 2011.