18 mai 2009
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Ce qui désigne un usage du pouvoir absolu, une situation où le pouvoir est concentré entre les mains de celui qui l'exerce (Thierry MENISSIER) fait l'objet de bien d'autres approches. Associé traditionnellement à la monarchie, il constitue historiquement un mode d'exercice du pouvoir plus répandu et qui s'inscrit dans un conflit politique intense entre des tendance centripètes et des tendances centrifuges. A noter qu'il faut bien distinguer l'absolutisme du despotisme, qui concerne n'importe quel régime politique et qui tient souvent au charisme écrasant du Roi, de l'Empereur ou du Président, lequel impose ses vues propres, parfois au fi des interprétations usuelles de la Constitution. Autant le despotisme dépend de la personnalité du dirigeant, autant l'absolutisme est inhérent à une forme de gouvernement ou même à un type d'État.
Ainsi, dans l'histoire européenne, la notion d'absolutisme est liée à l'émergence des monarchies françaises et espagnoles du XVIème au XVIIIème siècle. Le régime absolutiste du roi français Louis XIV est l'aboutissement de luttes contre les adversaires de l'État, les bénéficiaires du système féodal persistant. Bertrand de JOUVENEL, dans Du pouvoir, montre bien cette ascension depuis le Moyen-Age où le pouvoir royal doit combattre l'ordre social dont il émerge. Dans son combat contre les féodaux (au début, ses concurrents), il s'appuie sur la "phèbe", sur le petit peuple contre la classe aristocratique. Le pouvoir d'État devient absolu non seulement dans les institutions, mais aussi dans les mentalités. Au nom du Roi s'établit un seul pouvoir, qui monopolise la violence, un seul référent suprême dans toute la société. Ce caractère absolu du pouvoir se transfère ensuite dans la République ou dans l'Empire et souvent dans les Constitutions. Cela se révèle à la place qu'occupe le Président.
Mais, comme l'influence qu'exercent les oligarchies le montre, ce pouvoir dit absolu n'en a souvent que le nom et l'apparence. Cette apparence assure l'obéissance à ces oligarchies comme si c'était au Président que cette autorité est dévolue. Autant la théorisation de la monarchie absolue, et plus tard de l'État absolu va loin, autant les réalités sociales parfois s'en éloignent.
Cela est même vrai dans la société où l'État met son empreinte partout, la société française, centralisatrice et autoritaire par excellence. D'ailleurs, l'ensemble des théorisations des juristes concernent surtout la monarchie française.
Dans l'histoire des idées, l'absolutisme a donc une origine bien précise. Bertrand BADIE le rappelle, le XVIème siècle européen et marque une double rupture :
- Une démultiplication des pratiques absolutistes et des discours qui les accompagnent pour les justifier. Et encore, dans ces justifications, on doit aux juristes davantage le mérite "d'avoir sensiblement fait progresser la philosophie de l'État et d'avoir contribué à l'ériger en personne morale" plutôt que "d'avoir théorisé un pouvoir monarchique dépourvu de toute limite".
- Le grand mouvement lié à la Réforme remet en cause "l'image de la raison pour accéder à la connaissance du juste, et donc le droit naturel et la dualité des légitimités, temporelle et spirituelle". En contrepartie, il n'est de justice ou d'ordre légitime que dans la Révélation divine.
Si on suit Henri MOREL, on mesure un grand chemin parcouru du début à la fin du XVIème siècle : "partant d'affirmations sans nuances qui tentent d'expliquer la puissance royale établie à la fin du Moyen-Age sur les ruines de la féodalité, les circonstances politiques d'une part, la construction de l'État de l'autre, amènent les juristes à échafauder une doctrine solidement charpentée en droit au point d'éliminer toute autre théorie contraire. La place est libre pour l'établissement au XVIIème siècle de l'absolutisme classique."
Il y a plusieurs théoriciens de cet absolutisme, qui en propose des variantes bien différentes, et qui tracent des voies parfois opposées pour l'avenir, dans le cadre bien entendu de luttes souvent sanglantes.
Jacques Bénigne BOSSUET (1627-1704) développe dans sa Politique tirée de paroles de l'Écriture sainte (1709) et ses Sermons une théologique politique de l'absolutisme fondée sur une lecture particulière de la doctrine chrétienne. Il faut partie d'une longue lignée de théologiens, mais pousse à son terme la thèse du fondement divin du pouvoir politique. Henri MOREL résume sa doctrine en quatre propositions :
- L'absolutisme a pour fondement les notions de souveraineté et d'autorité. Ici, on fait référence à l'oeuvre de Jean BODIN, dont nous aurons l'occasion de discuter pour ce qui est de la souveraineté (unicité du pouvoir, droits régaliens, suprême et permanente puissance), et aux motifs psychologiques et sociaux que le Roi Soleil Louis XIV tente d'imposer à ses sujets, notamment et d'abord aux différentes noblesses.
- L'absolutisme est légitimée par le droit divin (transmission par l'hérédité et devoir religieux d'obéir au Roi, sainteté du roi et des rois dont les reliques et gestes peuvent être miraculeux).
- L'absolutisme a pour fin le bien commun du royaume et pour moyen la raison d'État (tradition de bienfaiteur des gens du royaume, le Roi seul interprète du bien commun, qui passe de plus en plus comme un service dû à l'État).
- L'absolutisme est un pouvoir limité. Car le pouvoir absolu n'est pas un pouvoir arbitraire, "selon le bon plaisir", c'est un pouvoir confié par Dieu et le Roi doit en rendre des comptes. Jean BODIN fait du respect de la propriété des biens des sujets et de la liberté naturelle la contrepartie de l'obéissance qui lui est due.
A la suite de Nicolas MACHIAVEL, et même sans doute avant lui, se propage dans les cours princières un machiavélisme théorisé par Giovanni BOTERO (1544-1617), dans son traité De la raison d'État (1589). Semblant se distinguer de l'amoralisme de l'oeuvre du florentin Le Prince, Giovanni BOTERO propose de radicaliser ses vues, puisque loin de distinguer comme lui le prince non républicain et de l'autre le chef républicain et le législateur, comme celui qui se donne les moyens de la dominance et ceux qui désirent le bien public, il ne connaît qu'un seul prince, celui qui se donne les moyens de la domination, et il nomme raison d'État la connaissance de ces moyens. (Stéphane BONNET). L'intention de l'écrivain politique italien est de montrer comment une raison d'État peut servir la loi de Dieu, mais n'en fait pas une nécessité (un prince non chrétien peut se retrouver dans ce qu'il propose). Il développe toute une théorie politique, où le prince doit lutter entre les préoccupations des riches, des pauvres et d'une classe intermédiaire dont il doit favoriser l'émergence, car c'est d'elle que le prince peut tirer une grande partie de sa force.
Gabriel NAUDE (1600-1653) s'appuie sur ces vues pour mettre en oeuvre une représentation du pouvoir fondé sur la puissance et la science civile. Contre l'Église et la fronde des nobles, il justifie tous les moyens de la ruse et du mensonge, de la manipulation de l'avidité des riches et des peurs des pauvres. Dans ses Considérations politiques sur les coups d'État (1639), le secrétaire du cardinal romain et conseiller du cardinal Mazarin veut assurer la pérennité de l'État. Notons par ailleurs que Gabriel NADAU initie l'idée d'une bibliothèque universelle au service du Roi, soucieux de préserver la mémoire des sciences physiques, morales et politiques.
Thomas HOBBES (1588-1679,) considéré généralement comme un parangon de l'absolutisme, met en balance dans son Léviathan (1651) la légitimité de l'absolutisme de l'État et la sécurité des sujets, dans une sorte de contrat ou de pacte d'association. Mais les conséquences de ses idées sont clairement absolutistes, car tout le pouvoir est concentré, personnalisé, sans aucun contrôle. La postérité de son oeuvre va autant vers un individualisme qui ouvre sur le libéralisme de John LOCKE ou la démocratie de SPINOZA (Henri MOREL), que vers l'affermissement de la monarchie absolue (Thierry MENISSIER). Souvent le destin des oeuvres politiques se retourne contre les intentions de leurs auteurs.
Frédéric II de Prusse (1712-1786), roi de Prusse à partir de 1772, dans son ouvrage L'antimachiavel publié par VOLTAIRE, prône le "despotisme éclairé". Cette notion représente une version rationalisée de l'absolutisme, inspirée par les idées des philosophes des Lumières qui se dit opposé à l'usage personnel du pouvoir (pour le bien du Prince). Mais souvent, les actions du roi, favorables par ailleurs à la liberté de pensée et de religion, déçoit les intellectuels de l'Encyclopédie, qui perçoivent bien parfois un peu tard, le machiavélisme du constructeur de la puissance prussienne, qui va jusqu'à la manipulation d'une élite progressiste.
L'absolutisme monarchique se transforme en absolutisme étatique. Il s'opère un déplacement dans les bénéficiaires et dans les objectifs d'une forme de pouvoir politique : détachée des préoccupations morales tirées de l'enseignement des Églises, et même globalement du christianisme, elle devient une pratique théorisée et justifiée de la puissance publique, qui partage avec les anciens monarques le même désir de stabilité et de monopole de la violence. On n'en retient souvent que la théorie, et parfois par la suite dans l'histoire, elle est utilisée à des fins polémiques pour la combattre, en oubliant souvent que même les formes les moins centralisées et les moins étendues du pouvoir d'État en découlent.
Thierry MENISSIER, Eléments d'une philosophie politique, Ellipses, 2005. Henri MOREL, article Absolutisme du Dictionnaire de philosophie politique, PUF, 1996. Fernand BADIE, article sur La pensée politique vers la fin du XVIème siècle, dans Nouvelles histoire des idées politiques, Hachette, 1987. Bertrand de JOUVENEL, Du pouvoir, Hachette, 1972. Stéphane BONNET, Botero machiavélien ou l'invention de la raison d'Etat, PUF, Les études philosophiques, 2003 n°66, disponible sur Internet sur le site du CAIRN (www.cairn.info).
PHILIUS
Ainsi, dans l'histoire européenne, la notion d'absolutisme est liée à l'émergence des monarchies françaises et espagnoles du XVIème au XVIIIème siècle. Le régime absolutiste du roi français Louis XIV est l'aboutissement de luttes contre les adversaires de l'État, les bénéficiaires du système féodal persistant. Bertrand de JOUVENEL, dans Du pouvoir, montre bien cette ascension depuis le Moyen-Age où le pouvoir royal doit combattre l'ordre social dont il émerge. Dans son combat contre les féodaux (au début, ses concurrents), il s'appuie sur la "phèbe", sur le petit peuple contre la classe aristocratique. Le pouvoir d'État devient absolu non seulement dans les institutions, mais aussi dans les mentalités. Au nom du Roi s'établit un seul pouvoir, qui monopolise la violence, un seul référent suprême dans toute la société. Ce caractère absolu du pouvoir se transfère ensuite dans la République ou dans l'Empire et souvent dans les Constitutions. Cela se révèle à la place qu'occupe le Président.
Mais, comme l'influence qu'exercent les oligarchies le montre, ce pouvoir dit absolu n'en a souvent que le nom et l'apparence. Cette apparence assure l'obéissance à ces oligarchies comme si c'était au Président que cette autorité est dévolue. Autant la théorisation de la monarchie absolue, et plus tard de l'État absolu va loin, autant les réalités sociales parfois s'en éloignent.
Cela est même vrai dans la société où l'État met son empreinte partout, la société française, centralisatrice et autoritaire par excellence. D'ailleurs, l'ensemble des théorisations des juristes concernent surtout la monarchie française.
Dans l'histoire des idées, l'absolutisme a donc une origine bien précise. Bertrand BADIE le rappelle, le XVIème siècle européen et marque une double rupture :
- Une démultiplication des pratiques absolutistes et des discours qui les accompagnent pour les justifier. Et encore, dans ces justifications, on doit aux juristes davantage le mérite "d'avoir sensiblement fait progresser la philosophie de l'État et d'avoir contribué à l'ériger en personne morale" plutôt que "d'avoir théorisé un pouvoir monarchique dépourvu de toute limite".
- Le grand mouvement lié à la Réforme remet en cause "l'image de la raison pour accéder à la connaissance du juste, et donc le droit naturel et la dualité des légitimités, temporelle et spirituelle". En contrepartie, il n'est de justice ou d'ordre légitime que dans la Révélation divine.
Si on suit Henri MOREL, on mesure un grand chemin parcouru du début à la fin du XVIème siècle : "partant d'affirmations sans nuances qui tentent d'expliquer la puissance royale établie à la fin du Moyen-Age sur les ruines de la féodalité, les circonstances politiques d'une part, la construction de l'État de l'autre, amènent les juristes à échafauder une doctrine solidement charpentée en droit au point d'éliminer toute autre théorie contraire. La place est libre pour l'établissement au XVIIème siècle de l'absolutisme classique."
Il y a plusieurs théoriciens de cet absolutisme, qui en propose des variantes bien différentes, et qui tracent des voies parfois opposées pour l'avenir, dans le cadre bien entendu de luttes souvent sanglantes.
Jacques Bénigne BOSSUET (1627-1704) développe dans sa Politique tirée de paroles de l'Écriture sainte (1709) et ses Sermons une théologique politique de l'absolutisme fondée sur une lecture particulière de la doctrine chrétienne. Il faut partie d'une longue lignée de théologiens, mais pousse à son terme la thèse du fondement divin du pouvoir politique. Henri MOREL résume sa doctrine en quatre propositions :
- L'absolutisme a pour fondement les notions de souveraineté et d'autorité. Ici, on fait référence à l'oeuvre de Jean BODIN, dont nous aurons l'occasion de discuter pour ce qui est de la souveraineté (unicité du pouvoir, droits régaliens, suprême et permanente puissance), et aux motifs psychologiques et sociaux que le Roi Soleil Louis XIV tente d'imposer à ses sujets, notamment et d'abord aux différentes noblesses.
- L'absolutisme est légitimée par le droit divin (transmission par l'hérédité et devoir religieux d'obéir au Roi, sainteté du roi et des rois dont les reliques et gestes peuvent être miraculeux).
- L'absolutisme a pour fin le bien commun du royaume et pour moyen la raison d'État (tradition de bienfaiteur des gens du royaume, le Roi seul interprète du bien commun, qui passe de plus en plus comme un service dû à l'État).
- L'absolutisme est un pouvoir limité. Car le pouvoir absolu n'est pas un pouvoir arbitraire, "selon le bon plaisir", c'est un pouvoir confié par Dieu et le Roi doit en rendre des comptes. Jean BODIN fait du respect de la propriété des biens des sujets et de la liberté naturelle la contrepartie de l'obéissance qui lui est due.
A la suite de Nicolas MACHIAVEL, et même sans doute avant lui, se propage dans les cours princières un machiavélisme théorisé par Giovanni BOTERO (1544-1617), dans son traité De la raison d'État (1589). Semblant se distinguer de l'amoralisme de l'oeuvre du florentin Le Prince, Giovanni BOTERO propose de radicaliser ses vues, puisque loin de distinguer comme lui le prince non républicain et de l'autre le chef républicain et le législateur, comme celui qui se donne les moyens de la dominance et ceux qui désirent le bien public, il ne connaît qu'un seul prince, celui qui se donne les moyens de la domination, et il nomme raison d'État la connaissance de ces moyens. (Stéphane BONNET). L'intention de l'écrivain politique italien est de montrer comment une raison d'État peut servir la loi de Dieu, mais n'en fait pas une nécessité (un prince non chrétien peut se retrouver dans ce qu'il propose). Il développe toute une théorie politique, où le prince doit lutter entre les préoccupations des riches, des pauvres et d'une classe intermédiaire dont il doit favoriser l'émergence, car c'est d'elle que le prince peut tirer une grande partie de sa force.
Gabriel NAUDE (1600-1653) s'appuie sur ces vues pour mettre en oeuvre une représentation du pouvoir fondé sur la puissance et la science civile. Contre l'Église et la fronde des nobles, il justifie tous les moyens de la ruse et du mensonge, de la manipulation de l'avidité des riches et des peurs des pauvres. Dans ses Considérations politiques sur les coups d'État (1639), le secrétaire du cardinal romain et conseiller du cardinal Mazarin veut assurer la pérennité de l'État. Notons par ailleurs que Gabriel NADAU initie l'idée d'une bibliothèque universelle au service du Roi, soucieux de préserver la mémoire des sciences physiques, morales et politiques.
Thomas HOBBES (1588-1679,) considéré généralement comme un parangon de l'absolutisme, met en balance dans son Léviathan (1651) la légitimité de l'absolutisme de l'État et la sécurité des sujets, dans une sorte de contrat ou de pacte d'association. Mais les conséquences de ses idées sont clairement absolutistes, car tout le pouvoir est concentré, personnalisé, sans aucun contrôle. La postérité de son oeuvre va autant vers un individualisme qui ouvre sur le libéralisme de John LOCKE ou la démocratie de SPINOZA (Henri MOREL), que vers l'affermissement de la monarchie absolue (Thierry MENISSIER). Souvent le destin des oeuvres politiques se retourne contre les intentions de leurs auteurs.
Frédéric II de Prusse (1712-1786), roi de Prusse à partir de 1772, dans son ouvrage L'antimachiavel publié par VOLTAIRE, prône le "despotisme éclairé". Cette notion représente une version rationalisée de l'absolutisme, inspirée par les idées des philosophes des Lumières qui se dit opposé à l'usage personnel du pouvoir (pour le bien du Prince). Mais souvent, les actions du roi, favorables par ailleurs à la liberté de pensée et de religion, déçoit les intellectuels de l'Encyclopédie, qui perçoivent bien parfois un peu tard, le machiavélisme du constructeur de la puissance prussienne, qui va jusqu'à la manipulation d'une élite progressiste.
L'absolutisme monarchique se transforme en absolutisme étatique. Il s'opère un déplacement dans les bénéficiaires et dans les objectifs d'une forme de pouvoir politique : détachée des préoccupations morales tirées de l'enseignement des Églises, et même globalement du christianisme, elle devient une pratique théorisée et justifiée de la puissance publique, qui partage avec les anciens monarques le même désir de stabilité et de monopole de la violence. On n'en retient souvent que la théorie, et parfois par la suite dans l'histoire, elle est utilisée à des fins polémiques pour la combattre, en oubliant souvent que même les formes les moins centralisées et les moins étendues du pouvoir d'État en découlent.
Thierry MENISSIER, Eléments d'une philosophie politique, Ellipses, 2005. Henri MOREL, article Absolutisme du Dictionnaire de philosophie politique, PUF, 1996. Fernand BADIE, article sur La pensée politique vers la fin du XVIème siècle, dans Nouvelles histoire des idées politiques, Hachette, 1987. Bertrand de JOUVENEL, Du pouvoir, Hachette, 1972. Stéphane BONNET, Botero machiavélien ou l'invention de la raison d'Etat, PUF, Les études philosophiques, 2003 n°66, disponible sur Internet sur le site du CAIRN (www.cairn.info).
PHILIUS
Relu le 15 mars 2019