Dans nos contrées, le yoga est surtout connu en tant que pratique, même si beaucoup d'écoles de cette discipline du corps et de l'esprit tentent d'expliquer ses soubassements philosophiques. Mais même dans le cas de présentations qui se veulent les plus "spiritualistes" possibles, il est particulière difficile de faire comprendre ces ressorts profonds dans des milieux culturels qui, de toute façon, n'acceptent pas certains présupposés religieux pourtant banals en Orient. Loin de nous l'idée d'adhérer à ces soubassements, tels qu'ils sont présentés, même en Inde par exemple, qui d'une certaine manière appartiennent plus à une littérature ésotérique qu'à un enseignement disponible pour tous. Il s'agit simplement de mettre en perspective le yoga par rapport aux conditions sociales de sa présence, et de tenter, mais de toute façon les études manquent à ce propos, de voir quelles relations il peut y avoir entre conflit et yoga.
Plusieurs formes de yoga
Littéralement, yoga signifie joug en sanskrit, que ce soit dans l'hindouisme ou le bouddhisme. Il s'agit de la recherche de l'"attelage", de l'union, avec Dieu.
Le Dictionnaire de la Sagesse orientale le définit de la manière suivante, autant qu'on peut résumer une telle notion :
"Toute voie menant à la connaissance de Dieu peut être appelée yoga. Aussi existe-t-il dans l'hindouisme de nombreuses expressions désignant les différentes voies de yoga selon les dispositions particulières de chaque groupe de fidèles en quête de connaissance divine. Les formes de yoga hindou les plus connues sont le Karma-Yoga ou action désintéressée, le Bhakti-Yoga ou brûlant amour de Dieu, le Râja-Yoga ou "yoga royal", identique au yoga de Patanjali, un des six Darshana, le Kundalini-Yoga tantrique et le Jnâna-Yoga ou voie de la connaissance abstraite.
Quand on parle de yoga en Occident, on évoque en général le Hatha-Yoga, forme de Yoga basée sur l'association d'exercice physique (äsana) et d'exercices respiratoires (Prânâyâma). Ce Yoga "corporel" n'est pourtant considéré en Inde que comme une phase de préparation aux formes spirituelles du yoga qui se pratiquent à l'aide de différentes techniques méditatives.
En tant que connaissance de Dieu, le yoga n'est pas dans son sens le plus général un privilège de l'Inde. Tout homme cherchant à réaliser l'expérience mystique de l'union avec Dieu est de ce point de vue un yogi, quelle que soit son obédience, chamanisme indien ou mystique chrétien. Les pratiques tantriques du Bouddhisme tibétain sont également appelées "yoga" et leurs grands saints (comme Milarepa) yogi."
Le Karma-Yoga "consiste en une attitude désintéressée : le fidèle offre à Dieu toutes ses actions et tous les fruits qu'il en retire.
Au troisième chapitre de la Bhagavad-Gîtâ, Khrisna dit à Arjuna : "Pour le méditatif, il existe la voie de la connaissance, pour l'actif celle de l'action désintéressée. Personne ne deviendra parfait en renonçant à travailler car personne ne peut se passer de l'action. Les Guna nous contraignent irrémédiablement à agir. Accomplis donc chaque action comme une offrande à Dieu et libère-toi de toute attachement aux résultats. C'est ainsi que l'homme atteint l'Ultime Vérité grâce au travail sans se soucier des fruits qu'il en récolte. Le fou oeuvre pour amasser les fruits de son activité. Le sage oeuvre de même, mais sans exiger aucune récompense."
Le fidèle doit parvenir à se considérer comme spectateur et non comme acteur et à comprendre qu'il est Âtman, séparé des Guna qui déclenchent les actions, desquelles il doit s'abstraire intérieurement."
Le Bhakti-Yoga est la voie de l'amour et de la dévotion. "Après avoir pratiqué un amour extrême des différents aspects du dieu personnalisé - souvent sous la forme d'une incarnation divine - l'Ego de l'adorateur finit par se dissoudre dans son Idéal choisi, son Ishta-Deva. Le Bhakti-Yoga est la voie naturelle de la Connaissance divine. Le Bhakta n'a pas besoin de réfréner ses sentiments ; au contraire, il les intensifie et les oriente vers Dieu. En fait, la plupart des croyants de toutes les grandes religions du monde sont des adeptes de cette démarche. Le Bhatki-Yoga distingue 5 attitudes différentes à l'égard de Dieu : ce sont les Bhâva. (...)".
Le Râja-Yoga, "yoga royal" est une expression qui "ne fut toutefois forgée que longtemps après Patanjali. (Il) se compose des huit étapes suivantes :
- Yama (c'est-à-dire ne pas nuire, dire la vérité, ne pas voler, observer la continence, être désintéressé...)
- Niyama (soit les disciplines de propreté, de contentement, d'ascèse, d'étude et de dévouement au Seigneur). Ces deux étapes comportent des exercices préparatoires d'éthique et de morale ;
- Âsana, exercice d'entrainement physique, consistant à maintenir le corps dans une posture qui ne gênera pas la concentration (attitudes du corps, fixées avec précision et portant des noms particuliers) ;
- Prânâyâma, exercices respiratoires, essentiels en raison de l'influence du souffle sur la pensée et le comportement. Les étapes 3 et 4 de ce système constituent le Hatha-Yoga ;
- Pratyâhâra, la séparation des sens de leur objet, afin d'éviter toute distraction de l'esprit (la rétraction qui consiste à neutraliser les activités sensorielles et motrices, à les ramener en soi pour les soustraire aux perturbations extérieure) ;
- Dhâranâ, la concentration, la capacité de maintenir sa pensée fixée sur un objet sans qu'elle ne se disperse ni n'échappe au contrôle ;
- Dhyâna, la Méditation. Parvenue à ce niveau, la pensée ne doit plus projeter ses propres idées sur l'objet de la méditation, mais se fondre totalement avec lui ;
- Samâdhi, état de conscience supérieur, dans lequel ne subsistent plus ni dualité ni monde des phénomènes."
Le Kundalinî-Yoga a pour objectif "à éveiller l'énergie spirituelle qui sommeille en chaque homme à la base de la colonne vertébrale (Kundalinî), et à la faire remonter le long des six centres (Chakra) qui jalonnent la colonne vertébrale, jusqu'à ce que cette énergie cosmique s'unisse avec Shiva, le Divin, dans un septième centre, situé au-dessus du sommet de la tête. Cette opération permet d'activer toutes les forces divines qui dorment dans l'homme. Celles-ci se manifestent alors sous forme de sagesse et de félicité. Dans la pratique, ce but peut être atteint par des exercices de purification, de maitrise du souffle, par diverses postures du Hatha-Yoga, certains Mudrâ et une intense concentration."
Rappelons que PATANJALI, nom que l'on rencontre fréquemment dans les définition du Yoga, est le fondateur, vers le IIe siècle avant J-C., de cette philosophie basée sur le Sankhya. Il rédigea son Yoga-Sûtra à l'intention de ses disciples. Mais il est difficile de savoir si le PATANJALI du Yoga-Sûtra est le même que celui qui rédigea le Mahâbhâshya, célèbre commentaire de la grammaire de Pânini. Ce dernier texte semblerait dater du IIe siècle avant JC, tandis que les estimations relatives à la date d'apparition du Yoga-Sûtra oscillent entre le IIe siècle avant J-C. et le IVe siècle après J-C....
Ce Yoga-Sûtra se présente comme un recueil d'aphorismes. 195 aphorismes traitent de l'univers intérieur de l'homme et des moyens à mettre en oeuvre pour se libérer de la confusion entrainant la souffrance. Ils codifient la pratique du yoga en quatre chapitres, De l'unification, Du cheminement, Des pouvoirs et De l'émancipation. Il constitue l'un des 6 systèmes philosophiques orthodoxes (Darshana) de l'hindouisme. De nos jours, cette forme de yoga est communément appelée Râja-Yoga. C'est le plus ancien texte se rapportant au yoga de manière générale.
Il existe de multiples systèmes pratiques du yoga, différents branches de l'hindouisme et du bouddhisme reprenant la philosophie générale tout en faisant varier, parfois de manière considérable, les différents paliers de l'élévation vers Dieu.
Une philosophie d'ensemble
Jean VARENNE expose la philosophie d'ensemble du yoga en situant d'abord son point de départ : "la croyance en l'existence, à l'intime de chaque individu, d'un principe éternel (âtiman, "âme") identique à l'Esprit universel (purusa ou brahman) ; cette essence est en quelque sorte exilée dans le monde de l'existence où elle est condamnée à se réincarner indéfiniment, passant de corps en corps à la manière d'un oiseau migrateur (hamsa, "oie sauvage"). Embarquée malgré elle dans le char de la vie, elle aspire à descendre du véhicule mais ne le peut, car, étant par définition impassible, inactive, contemplative, toute initiative lui échappe." Cette formulation qui penche plutôt du côté du bouddhisme (l'évocation du véhicule) est partagée à peu près par l'ensemble du monde hindouiste et bouddhiste. C'est dans les développements des théories et des pratiques, certains parlent de praxis, que les deux grandes sagesses différent.
"Cependant, la lumière qui émane d'elle (l'âtman est comme un feu qui brûle dans le coeur de chaque être) parvient, dans certain cas, à illuminer la pensée (manas), qui joue le rôle du cocher dans la symbolique du char. Ayant pris conscience de la condition malheureuse de son âme, l'individu ainsi éclairé s'efforce de maitriser les chevaux de l'attelage jusqu'à parvenir à l'arrêt complet du véhicule - circonstance unique (car normalement la course n'a pas de fin, même si le char est différent à chaque vie nouvelle) dont l'âtman profitera pour quitter à jamais sa condition de passager involontaire. C'est tout le programme du yoga ; et l'on voit immédiatement quelle place privilégiée il accorde à l'esprit humain (manas) : les exercices corporels n'ont de valeur, dans cette perspective, que dans la mesure où ils contribuent à donner à la pensée la plénitude de sa puissance.
Exposé systématiquement par Patanjali dans les Yoga Sûtras (...) qu'interprètent, depuis plus de vingt siècles, des dizaines de commentateurs, célébré dans la Bhagavad Gitä (...) et dans de nombreuses upanisad, le yoga reste réservé à ceux qui reçoivent l'initiation d'un maitre qualifié (guru) après une période de noviciat. Parmi les conditions requises figure une longue liste de valeurs à respecter, telles que la chasteté, l'équanimité, la véracité. Lorsque ces vertus sont devenues habituelles, le disciple commence l'étude du yoga proprement dit : on lui enseigne à retenir son souffle (...) et à fixer son attention (...). Il a choisi au préalable la posture (äsana) qui lui convient parmi tout un jeu de possibilités et il a, simultanément, appris à se couper du monde extérieur par l'exercice du pratyâhâra ("retrait des sens"). Vient ensuite la pratique de la méditation (...) qui, bien menée, doit conduire au samâdhi, moment où s'opère la mutation essentielle qui libère l'âme de sa condition existentielle.
Ces différentes étapes ne se comprennent que par référence à la doctrine du corps "subtil" qui, chez chacun d'entre nous, double le corps "grossier", seul accessible aux sens. Ainsi, la tenue du souffle (...) sert-elle à permettre au prâna ("souffle inspiré") d'atteindre un centre (cakra, "roue") situé à la base du corps subtil. Là gît une Puissance qui, chez l'homme ordinaire, n'est que virtuelle (...). Réalisé par le yoga (...), cette Puissance (...) s'activera et, guidée par la pensée durant les exercices de médiation, montera progressivement, de chakra en chakra, jusqu'au sommet du corps subtil où elle s'unira à l'âme (âtman est un mot masculin) : les noces de l'âtiman et de la Kundalini, comparées à celles de Shiva et de sa parèfre Pârvati, provoquent une véritable transmutation alchimique de l'individu, que l'on qualifie dès lors de jïvan-mukta ("délivré-vivant").
On aura reconnu, dans l'évocation de la Puissance féminine (sakti) et de son union avec le principe mâle (...) une influence tantrique, surtout sensible dans les Upanisad et dans les traités de hatha-yoga ("yoga de la force"), postérieurs au Xe siècle de l'ère chrétienne. Mais presque toutes les écoles de pensée de l'hindouisme se sont intéressées au yoga et lui ont emprunté quelque chose, quitte à les marquer en retour de leur empreinte. Citons à titre d'exemple, parmi les maitres du XXe siècle, Vivékânanda (dont le yoga est fortement marqué de bhakti) et Srï Aurobindo (dont le yoga "intégral" combine l'enseignement de Sankara avec celui de Patanjali). On peut dire que, depuis plus de dix siècles, il n'est un secteur de l'indianité qui ne soit touché par le yoga, sans parler de l'intérêt qu'il suscite en Occident depuis le début du XXe siècle."
Dans les études sur les origines du yoga "on préfère aujourd'hui admettre que le yoga hindou n'est qu'un aspect particulier de tout un ensemble de pratiques et de doctrines diffusées dans le monde au début de l'âge des métaux ; visant au salut individuel (et non plus collectif) par l'apprentissage d'une vérité intime (et non plus extérieure) acquise grâce à des prouesses corporelles et mentales, elles ont en commun la mise en avant de la volonté comme facteur essentiel (mais non pas unique) de progrès spirituel. On comprend, dès lors, pourquoi cette science devait rester secrète et réservée à des initiés triés sur le volet : c'est qu'elle implique pour l'adepte le rejet des rites ordinaires et des croyances ancestrales. Les textes indiens sont nombreux où l'on voit les dieux s'inquiéter de la puissance qu'accumule tel yogin (ou yogi, "adepte du yoga") ; à la limite, lorsqu'il est parvenu au but suprême, l'adepte transcende absolument tous les plans d'existence, y compris celui où vivent les dieux. Comme le dit la Yogatattva Unpanisad (1.6), "certains cherchent leur voie dans la pratique des rites tels que l'enseigne le Veda ; ils tombent, par ignorance, dans les pièges du ritualisme. Ni les liturgistes ni les dieux mêmes ne peuvent rendre compte de la Réalité indicible ; car comment cette forme suprême que seule l'âme peut voir serait-elle connue des Écritures sacrées?""
La physiologie du yoga
Jean FILLIOZAT donne des précisions sur les caractéristiques physiologiques dans l'accomplissement du yoga. "En fait, les techniques du yoga appliquent des théories physiologiques et psychologiques des milieux médicaux dits de l'Âyurveda, théories dont éléments fondamentaux de doctrine figurent déjà en partie dans les croyances védiques mais sans qu'il soit encore fait d'allusions au yoga. Celui-ci est caractérisé, dès le début des Yogasütra, comme une méthode consistant dans l'arrêt des mouvements de la pensée (citta), la "pensée" étant ici tout l'organe de l'esprit (manas), l'ensemble du psychisme, incluant les activités psychiques inconscientes. De fait, le stade ultime de la discipline du yoga est la mise de toute l'individualité psychique dans une position fixe choisie." A propos du prânâyâma, le contrôle du souffle est un "exercice caractéristique du yoga dont les effets immédiats sont physiologiques mais entrainent des effets psychiques aussi, d'autant plus que des exercices psychiques sont précisément pratiqués en même temps. (Il) comprend trois temps dont la durée est volontairement réglée par le yogin. Ce sont d'abord, selon la tradition générale du yoga, l'inspiration (...), ensuite la rétention du souffle (...) et enfin l'expiration lente (...). Ce contrôle du souffle provoque volontairement la suspension de la respiration qui, fréquemment s'observe, spontanément réalisée, dans l'attention et l'effort. Selon la théorie physiologique ancienne de la circulation des souffles dans tout le corps, théorie qui fait d'eux les agents fondamentaux de toute activité organique, les contrôler c'était contrôler toute l'individualité psychique incorporée, d'où des expériences tentées en vue d'une maitrise du souffle respiration, le seul directement influençable par la volonté, expériences qui ont abouti à la fixation empirique des techniques du yoga comme à leur interprétation théorique."
Sur la distinction de certaines philosophies du yoga, le professeur au Collège de France indique qu'"on oppose souvent le yoga classique de Patanjali au Sämkhya sur un point, tout en les associant en général. Tandis que le Sämkhya ne reconnaitrait pas le Seigneur-Dieu, le yoga serait théiste, car les Yogasûtra recommandent le dévouement au Seigneur. Mais, comme l'athéisme du Sämkhya est plus apparent que réel, par suite de la spécialisation de son sujet, et comme ce dévouement au Seigneur est dans le yoga une discipline parmi d'autres, l'opposition entre les deux doctrines est en définitive relativement peu importante.
On a reconnu dans les Yogasûtra un écho probable des doctrines bouddhistes Vijnanavada. De toute façon, indépendamment des enseignements du texte classique des Yogasûtra, comme dans ses pratiques de maîtrise du corps et surtout de l'esprit, se retrouve dans la plupart des philosophies de l'Inde et dans les comportements qui sont fondées sur elles."
Le yoga, vecteur-clé dans l'évolution des croyances
Le yoga se présente donc comme une technique spirituelle en entrant, et sans doute en est-ce un vecteur-clé, dans le conflit entre anciennes et nouvelles croyances, il survient à une époque (l'âge des métaux) où le pouvoir politique acquiert une puissance sans pareille auparavant (par les armes que l'on peut en tirer), bien plus destructeur qu'auparavant.
Le yoga constitue une pièce maitresse dans le conflit-coopération entre les castes guerrières et les castes religieuses, les contes autour des rivalités entre les dieux et les hommes ayant pour enjeu ni plus ni moins que l'âme des hommes, l'âme de l'humanité dans son ensemble. Généralement, dans les présentations du yoga par les auteurs, le conflit ne figure pas. Ou plutôt, dans l'ensemble des conflits qu'il peut y avoir entre les hommes et dans la société, le curseur de l'importance est déplacé du conflit impliquant des structures sociales au conflit intérieur à chaque individu. Est sur-valorisé, avec un aspect mystérieux et ésotérique à la clé, l'aboutissement de ce conflit intérieur, l'objectif étant la fin du conflit, par tout simplement la fin de l'existence terrestre. Les conflits sociaux et économiques n'ont guère d'importance et, tout en maintenant les hiérarchies des conditions de vie, tout se focalise sur ces tentatives de libération définitive. Bien entendu, le yoga n'est pas la seule pièce du dispositif spirituel, même s'il est considéré comme une sorte de pointe avancée. Bien entendu, l'hindouisme et le bouddhisme ne sont pas les seules religieuses mettant en valeur des pratiques ascétiques de détachement du monde extérieur. Mais le yoga concentre à la fois une conception du monde et l'ultime état de détachement et de contrôle de soi dans une recherche d'un éveil-vivant et pas seulement dans une recherche des conditions d'entrée au paradis (dans l'Islam et la Chrétienté par exemple) après la mort.
Jean VARENNE, Yoga, dans Encyclopédia Universalis, 2014. Jean FILLIOZAT, Le philosophies de l'Inde, PUF, 2012. Dictionnaire de la Sagesse Orientale, Robert Laffont, collection Bouquins, 1989.
PHILIUS
Relu le 8 août 2021