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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 09:04

          Bien que les Lumières du XVIIIe siècle soient des plus vivaces en France, au point de faire considérer ce pays comme une de ses sources principales, le mouvement intellectuel, moral et politique des "philosophes" dépasse, dans une partie de la société qui se considère comme cosmopolite, le cadre d'un État.

En fait, il existe en Europe, quatre foyers importants d'idées modernes : celui de la philosophie française, celui du déisme anglais (et écossais), celui des historiens napolitains et celui du rationalisme allemand. Si la philosophie des Lumières est bien présente dans les diverses partie de l'Europe, notamment en Autriche, en Russie et dans les Provinces Unies, ce sont surtout ces foyers-là qui inspirent les intellectuels. Ce qui frappe, c'est ce cosmopolitisme, suivant les témoignages de l'époque comme pour l'historiographie la plus récente. Ce jugement vaut pour toute l'Europe française, qui s'étend de Naples à Copenhague, de Sarrebruck à Saint-Pétersbourg, mais ici et là le sens du terme et les motivations de ceux qui se disaient citoyens du monde n'étaient pas toujours les mêmes. Au-delà d'une idée, parfois vague, d'une grande République des Lettres, favorisée par la multiplications d'ailleurs des académies (où l'on circule et l'on y est membre très librement).

 

Les perspectives françaises

  Gonthier Louis FINK décrit l'apogée et la crise de ce cosmopolitisme : "Favorisé aussi par la franc-maçonnerie (...) qui enjoignait au maçon de considérer l'étranger comme un frère et dont le but (...) était de "former dans la suite des temps" une grande république universelle basée sur l'égalité et la fraternité, le cosmopolitisme fut à la mode entre 1730 et 1760. Jamais auparavant des revues européennes ne s'étaient intéressées aux littératures étrangères (...). Sauf quand, avec l'apologie de la Chine ou celle de Catherine II et de Frédéric II, Voltaire et les philosophes offraient un contre-modèle politique ou religieux, le cosmopolitisme, n'ayant pas de dimension politique, était compatible avec le patriotisme, même pour les physiocrates encore. En revanche, avec la politisation consécutive à la guerre de Sept ans et à la Révolution américaine, il traversa une crise, car les patriotes s'offusquaient de voir les philosophes faire l'éloge du philosophe sur le trône, alors ennemi de la France. Pendant que, comme Palissot et de Belloy, J. J. Rousseau s'en prenait à ces "prétendus cosmopolites, qui (...) se vantent d'aimer tout le monde pour avoir le droit de n'aimer personne" (Contrat social, 1762) et qu'en 1771 il déplorait le nivellement qu'entraînait le cosmopolitisme européen, car il effaçait les différences nationales, Lessing, après avoir fustigé les aventuriers français, déplorait dans Ernst und Falk (1778-1780) et dans Nathan le Sage (1779) que, confondant l'accidentel et l'essentiel, les hommes se montrent fier de leur nationalité, alors qu'ils devraient surmonter leurs préjugés nationaux et confessionnels pour se considérer comme les membres d'une grande famille. Tout en prenant leurs distances vis-à-vis du cosmopolitisme trop politique de certains encyclopédistes et de leurs disciples allemands, Herder, Wieland, Kant et les classiques de Weimar, prêts à oeuvrer au perfectionnement du genre humain, plaidèrent pour une évolution lente et organique dans le concert des nations européennes, pendant que la Révolution réduisait l'altérité au schéma de liberté et d'esclavage : le cosmopolitisme faisait place au messianisme armé de la Révolution."

 

Le déisme anglais et écossais

     Le déisme anglais et écossais se manifeste à travers plusieurs générations , celle de  John TOLAND (1670-1722) et de Antony Asley-Cooper de SHAFTESBURY (1671-1713), puis celle de Anthony COLLINS (1676-1729), Thomas WOOLSTON (1669-1731), Matthew TINDAL (1656-1733), MORGAN, Thomas CHUBB (1679-1747), Henri Saint Jean de  BOLINGBROKE (1678-1751) et David HUME (1711-1776). Ils ont pour point commun leur rejet de la Révélation comme fait historique. La Bible n'est pas un livre d'histoire. Dans son Discours sur les fondements de la religion chrétienne (1724), COLLINS qualifie les prophéties de pures inventions. WOOLSTON n'admet pas la réalité des miracles de l'Évangile (y compris la Résurrection). Nous ne saurions dire le degré de sa virulence si le catholicisme avait admis les autres Testaments en circulation avant le Concile de Nicée... MORGAN démystifie ceux de l'Ancien Testament dans son Philosophe moral (1737-1739). Mais aucun n'est athée et tous admettent l'existence de Dieu. HUME écrit sur le caractère indémontrable de cette existence, mais ne professe pas l'incroyance en un monde spirituel. S'ils combattent le christianisme, ce n'est ni leur préoccupation principale, ni avec la même hargne que VOLTAIRE par exemple.

L'Angleterre était au XVIIIe siècle, une nation très admirée et très enviée partout en Europe, mais une nation qui intriguait. La tolérance religieuse (toute relative envers les catholiques toutefois...) et la liberté de parole y étaient assurées, grâce aux lois constitutionnelles issues de la Révolution de 1688. Cette Constitution permettait un équilibre des pouvoirs entre le monarque et le Parlement. Une anglomanie prenante parcourait toute l'Europe, jusqu'à adopter ses habitudes alimentaires (de manière superficielle toutefois...) et paysagers. Pourtant, sur place et à l'étranger, des critiques se faisaient jour. La politique du Parlement apparaissait comme factieuse et corrompue : l'esprit public était très mauvais. Pas de grande politique publique de constructions ou de beaux projets.

L'Enlightnment cachait un certain paradoxe, visible dans le fait qu'il n'existait en Angleterre aucun grand penseur capable de rivaliser avec KANT, avec David HUME et Adam SMITH (1723-1790), tous deux écossais. En fait, ce sont surtout ses scientifiques qui inspiraient la pensée sur le continent et la vraie intelligentsia anglaise travaillait plutôt sur le marché et une société de consommation, d'objets et d'occasions. Elle développait les capacités nécessaires à la bonne marche d'une économie capitaliste prenant son essor vers une croissance industrielle. Pratiquant avec optimisme une recherche du bonheur, l'Angleterre de l'Enligthnment développait une certaine individualisation, sensible dans la vie familiale comme dans la pratique de la liberté d'opinion. En réaction contre une guerre civile meurtrière qui avait failli détruire tout le pays, la recherche d'une certaine éthique sociale tentait de protéger le monde de l'égoïsme, de maintenir l'ordre social dans le cadre d'une éthique individualiste. Les solutions, exprimées dans nombre de sermons, manuels de conduite et périodiques, devaient tenir compte de deux traits spécifiques de la société anglaise : les élites de l'Enlightnment, ayant aboli l'absolutisme, étaient confrontés à une phèbe bruyante, tapageuse et péremptoire, et pratiquent des techniques de négociation de plus en plus raffinées ; l'économie de libre-échange du pays se développait en augmentant la consommation dans toutes les classes de la société, obligeant à une intégration extensive d'une grande partie de la population dans la société opulente, ceci allant de pair avec la stigmatisation des fanatiques religieux, des criminels endurcis et des pauvres, "naturellement paresseux", lesquels devaient être soumis à un contrôle social important. Une partie de cette nécessité de contrôle social et une partie de cette extension de l'intégration se concrétisaient dans la multiplication d'institutions charitables, d'écoles et d'instituts.

De fait, la pensée anglaise recherchait le consensus : l'individu et la société, le commerce et l'humanisme, la conscience et l'amour, la science et la religion, les sensations et la réflexion de Locke, et surtout la fusion monistique de Priestley de la matière et de l'esprit. Contrairement à ce qui se passait ailleurs, la préoccupation première des Anglais n'était pas le pouvoir absolu, mais plutôt les activités privées et facultatives. Du coup, les penseurs anglais étaient moins enclins à fournir les théories claires du cosmos ou à spéculer sur la biologie qu'à réfléchir sur une praxis de l'homme en société. A court terme, ils semblèrent y réussir, avant que cette société stable qu'ils appelaient de leurs voeux, libre et souple, ne soit mise en péril par les ruptures sociales de la fin du siècle, par les conflits de classe provoqués par le primat de la propriété individuelle dans le contexte d'une industrialisation massive. (Roy PORTER).

 

L'Enlighnment écossaise

    L'Écosse est traversée par l'Enlightenment au rythme des Lumières européennes, du début jusqu'à la fin. Les origines des Lumières écossaises, parfois assimilées un peu vite aux Lumières anglaises, remontent à la transformation politique, religieuse et culturelle de la société après la révolution glorieuse de 1688. Les contributions intellectuelles et culturelles de l'enlightnment écossais ne se font sentir toutefois réellement qu'après la Révolution française. L'intelligentsia présente un profil politique particulier ; elle se recrute surtout dans le clergé et dans les classes moyennes (peu d'aristocrates...) et un grand nombre d'intellectuels sont des Presbytériens "modérés" qui se méfient du zèle et de l'enthousiasme des Presbytériens d'obédience stricte et de tendance antinomienne, qualités dont ils pensent qu'elles faisaient partie de leur théologie et avaient contribué à l'éclatement des guerres civiles antérieures. Seul Sir James STEWART (1712-1780) est un Jacobite. Il s'inquiète du peu d'intérêt des politiciens anglais pour l'État britannique. La préoccupation des literati est de mettre en place une culture politique fondée sur une meilleure compréhension de l'homme, de la société et de l'histoire, et de la nature réelle de la liberté et du commerce dans le monde moderne. A la tête de ce mouvement, nous pouvons citer Thomas REID et le remarquable cercle des professeurs d'Aberdeen, James MacPHERSON (Poèmes d'Ossian), David HUME et HUTCHESON et leurs recherches autour des sciences de l'homme, Adam SMITH, admirateur de MONTESQUIEU et de CONDILLAC, qui analyse sur le plan moral l'économie d'une politique commerciale (Lectures on Juridsprudence, Wealth of Nations) suivi par John MILLAR (1735-1801), l'historien William ROBERTSON (1721-1793), le professeur de philosophie morale Adam FERGUSON (1724-1816)... (Nicholas PHILLIPSON)

 

Les Lumières italiennes

     A Naples, existe alors depuis 1660, un milieu d'intellectuels en réaction à la fois contre la philosophie traditionnelle et contre le pouvoir de l'Église sur la société. Plusieurs jurisconsultes, comme Leonardi di CAPUA (1617-1695), Fransco d'ANDREA (1625-1698) et Giuseppe VALLETTA (1636-1714)... combattent pour la sécularisation du droit. Les deux grands historiens Pietro GIANNONE (1676-1748) et Giovanni Battista VICO (1668-1744) baignent dans les milieux juridiques et préparent en quelque sorte une nouvelle vision de l'Italie, alors très morcelée. L'histoire civile du royaume de Naples (1723, de GIANNONE, histoire surtout des abus de la puissance temporelle des papes. Les Principes d'une science nouvelle au sujet de la nature des nations de VICO, en 1725, sépare Dieu de l'Histoire.

Il est impossible de faire, et ce serait une erreur d'histoire, de faire la description d'une philosophie des Lumières italiennes qui n'existe pas, vu le morcellement sur beaucoup de plans de l'Italie. Mais c'est justement ce morcellement qui est à l'origine de certaines préoccupations d'historiens et de jurisconsultes (voir les études de Vincenzo FERRONE, notamment son ouvrage monumental de 1928, Scienza, Natura, Religione). Rien d'équivalent dans le reste de la péninsule à ce qui se passe à Naples où oeuvre une tradition de gouvernement et d'autonomie, et où se sont rencontrés de manière dynamique et ancienne noblesse de robe et classe bourgeoise. Pietro GIANNONE contribue à établir, contre le modèle romain, une première idée non religieuse de l'histoire dans l'Istoria civile del regno di Napoli (1723) qui fait le tour de l'Europe. C'est toujours à Naples que se crée, dans la décennie qui précède la révolution les projets les plus ambitieux et les plus prophétiques. Giuseppe RICUPERATI décrit ainsi cette période : "Le réformisme qui s'inspirait de Tanaccu, et qui avait lié le Mezzogiorno aux stratégies bourbonnaises s'étant épuisé, la nouvelle cour de Marie Caroline était tournée plutôt vers Joseph II et son projet. C'était le contexte dans lequel s'était formée une nouvelle génération d'intellectuels, qui n'avaient connu qu'indirectement la leçon de Genovesi, et qui se caractérisait par une intense participation maçonnique, partagée par Francesco Antonio Grimaldi, Gaeteno Filangieri et Francesco Maria Pagano. Dans ce cas aussi, il est question de différentes interprétations de Montesquieu, et de Rousseau surtout. Si Francesco Antonio Grimaldi, avec son réalisme implacable, pouvait soutenir que l'inégalité était naturelle, tant sur le plan physique que sur le plan éthique et économique, Gaeteno Filangoeri essayait de transformer "l'esprit des lois" en une science susceptible d'investir tous les secteurs, de l'économie à la société, à la religion.

La Scienza della legislazione apparait comme le projet, extrême et géométrique, capable de rationaliser, transformer et en même temps sauver l'Ancien Régime, effaçant toute trace de féodalité, et constituant une nouvelle opposition sociale :  la distinction entre travailleurs manuels et intellectuels. Ainsi émergeait de nouveau la philosophie de l'histoire de Vico, mais sécularisée et rendue compatible (sans doute aux prix, pensons-nous, de certaines distorsions...) avec les philosophies de la nature (Boulanger et Buffon). C'est ce que l'on peut lire dans les Saggi politici de Pagano, dont la première édition laissait transparaitre encore une logique de type réformiste, tandis que la seconde vivait une attente, aussi lucide que désolée, de la catastrophe destinée à briser définitivement l'Ancien Régime." Revenant à l'ensemble de ce qu'on pourrait appeler une histoire italienne, l'auteur poursuit : "Avec 1789 et le début des années 1790, les différentes réalités italiennes se heurtèrent avec le nouveau modèle politique issu de la Révolution française. Encore une fous, la presse périodique est le miroir le plus significatif et le plus synthétique : du moins jusqu'à la fuite du roi (Louis XVI) et jusqu'au début de la guerre, car elle tendait à prôner, à travers ses voix les plus significatives, une interprétation "constitutionnelle", donc plutôt bienveillante, dans l'ensemble, à l'égard de l'Assemblée nationale (française). (...) Mais les "nouvelles de France" devenaient de plus en plus horribles (et provoquaient) de nouvelles et plus âpres dichotomies. La possibilité du réformisme s'épuisait, tandis que le jeu de l'utopie s'accentuait. A côté de la culture contre-révolutionnaire, et contre celle-ci, on assistait à la naissance de l'Italie jacobine, dont Pagano devait être, avec d'autres de sa génération, le protagoniste et le martyr."

 

Les Lumières allemandes

      En Allemagne, occupée surtout par les débats dogmatiques, les idées nouvelles pénètrent surtout au début par l'oeuvre  du philosophe Jean Chrétien WOLFF (1679-1754). Dans ses pensées philosophiques sur Dieu (1719), il établit une science rationnelle de la Divinité, qui en fait le premier système philosophique de religion naturelle. 

Dans les territoires allemands, dès le départ, les Lumières suivent un courant théologique qui génère une critique spécifiquement opposée à la tradition en général et à l'Église en particulier. La religion est largement supplantée par la métaphysique, la science juridique se transforme en philosophie politique, et la philosophie, fondée sur la méthode et la raison, se hausse au rang de science par excellence, et ces Lumières ne naissent pas dans l'entourage des cours, mais dans les villes marchandes et universitaires (Leipzig, Halle...). La propagation des Lumières s'effectue non seulement du fait des hommes de lettres, mais aussi de scientifiques, juristes, théologiens libre-penseurs, qui revendiquent la critique libre contre la tradition de l'autorité, ceci dans un environnement politique favorable, dans la mesure où avant la critique radicale de la Bible (avant Pierre Bayle par exemple, Dictionnaire historique et critique de 1697), les Églises avaient vu leur prestige et leur autorité reculer avec Gottfried ARNOLD et sa Unparthesysche Kirchen- und Kerzerhistorie (1699-1700). Samuel PUFENDORF donne le ton pendant toute la durée des Lumières, en fondant le droit naturel sur l'anthropologie, élaborant une image de la nature humaine indissociable de la collectivité (De Jure Naturae et Gentium Libri octo, de 1672 et De officio Hominis et civis juxta Legem Naturalem Libri Duo, de 1673).

On distingue généralement une période de transition autour des années 1700, la Fruhaukslrung (aube des lumières) où domine la philosophie de THOMASIUS ou de Christian WOLFF, de l'Aufklärung (avec pour centre Berlin) où se développe un espace critique public qui se tourne, pour éviter la censure, notamment des princes, vers des moyens apparemment apolitiques tels que la réunion informelle, quitte à influencer les genres littéraires de manière progressive vers l'ironie, la galanterie, la tolérance, avec une réflexion toute particulière sur les ressorts de la dramaturgie poétique ou théâtrale. C'est l'époque de la raison, de la morale et des sentiments dans la lecture, où il s'agit d'atteindre à la fois le "coeur" et l'"esprit". C'est surtout dans sa dernière phase, la Spatauklarung, apparut dans les années 1750, que les Lumières deviennent morales et politiques, délaissant le versant littéraire (où Goethe achève la révolution dans ce domaine) et philosophique. C'est un mouvement vers l'intérêt général, l'activité pratique et les réformes sociales qui commence réellement dans les années 1770 et culmine avec le pragmatisme moral des années 1780. En fait, en 1782-1783, c'est déjà la réflexion critique (après la mort de Frédéric II, dont les aspects de "prince éclairé" ont déçus nombre de philosophes...) sur les Lumières, critique orientée sur le tard dans un sens sceptique et réprobateur par rapport aux événements de la Révolution française.

Parmi les figures des philosophies des Lumières allemandes, on peut citer, outre Emmanuel KANT et Moses MANDELSSOHN, une multitude d'auteurs qui les popularisent - J. J. ENGEL, J. G. H. HERDER, TH. ABBT, CH. GARVE... - et leur donnent d'ailleurs des interprétations très diverses (voire déformées) mais toujours orientées sur la vie sociale et la vie privée, sur la morale éclairée. Ils conçoivent tous dans leurs ouvrages l'éthique comme une "doctrine morale basée sur l'expérience", à des lieues des manuels de piété théologique ou morale du siècle précédent. (Gerhard SAUDER)

 

Gerhard SAUDER, article Allemagne ; Giuseppe RICUPERATI, article Italie ; Nicholas PHILLIPSON, article Ecosse ; Roy PORTER, article Angleterre, dans Dictionnaire européen des Lumières, PUF, 2010. Jean de VIGUERIE, Histoire et Dictionnaire du Temps des Lumières, Robert Laffont, 2007.

 

PHILIUS

 

Relu le 22 juillet 2020

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