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9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 08:37
   La variété et l'étendue du domaine des injures force d'abord l'admiration. Que ce soit un substitut ou un élément de l'escalade de conflits, mais pour l'instant, on s'en balance...
    Il y a d'abord des injures dévalorisant un comportement, justement : balance pour délation ou dénonciation, envieux pour jaloux... Mais cela est trop proche de l'argot... Quoique parler en argot pour un grand bourgeois, c'est de l'injure!

    Plus intéressantes sont les injures agressives tels que salaud, salaude (pardon, salope), idiot, idiote, connard, connarde (pardon connasse), pauvre conne, pauvre embité (non, ça, ça, se dit pas... c'est compliqué les injures, c'est toute une culture!).
  Certaines injures sont révélatrices de la personnalité de ceux ou de celles qui les profèrent : petit con (ce sont les grands cons qui aiment bien dire celle-là), pauvre con (généralement un riche), petit imbécile (généralement un grand imbécile)...
  D'autres injures sont incompréhensibles pour certaines cultures, par exemple les injures racistes... Sale blanc, sale noir, sale jaune, sale bleu (ah non, celle-là, elle n'existe pas encore!), sale rose (celle-là non plus, dur, dur!), sale juif, sale arabe, sale corse, sale hindou, sale chrétien, bref tout ce qui suit sale semble valabe comme injure...

   Les injures de classe ne sont pas mal non plus : richard, salaud de pauvre, pauvre bourge, racaille (celle-là est un peu passe-partout valable autant pour les immigrés que pour les banquiers)...
   Certains ont une préférence marquée et raffinée pour les noms d'oiseaux ou d'autres animaux : rapace, vipère, moineau (cervelle de... pour ceux qui ne savent pas), porc (surtout entre musulmans...), pourceau, cochon, sale porc, gros cochon (mieux, grosse cochonne), volaille, canard boiteux... C'est d'ailleurs injuste très souvent pour ces animaux-là...
    Moins raffinés sont ceux qui adorent les mots à caractère sexuels ou scatologiques : pauvre merdeux, petite merde (grosse merde aussi...), pauvre caca (plutôt pour les petits pendant la récréation), bite molle, seins mous (non, celle-là, n'existe pas..), couillon (c'est mieux au pluriel), couillus, couilles molles (adorés par ceux qui bandent sans doute tout le temps), enculé (sans doute de la jalousie...)...
   Revenons vers ceux qui possèdent un certain niveau intellectuel, qui évitent d'utiliser la répétition à tire-larigot, ceux qui utilisent beaucoup les initiales : BICS (Banque Imbécile, Conne et Stupide), PSG (Pédé Sur Gazon), CQFD (C'est le Qul qu'il Fallait Dénoncer... T'es sûr, coco?), PMU (ne me demandez pas, je ne sais pas...)...
 
   Il existe bien sûr des publicités injurieuses pour ceux qui les entendent sans les écouter, du style du bon sens près de chez vous, sous-entendant que vous en êtes vraiment dépourvu chez vous...
    Sans doute le registre de l'injure, de l'insulte est-il le plus étendu dans le monde sportif. Ce qui est évidemment un plus dans leurs vertus éducatives... Non seulement tous les thèmes sont abordés (avec une prédilection pour le sexe version machiste), mais toutes les variantes d'émetteurs, de destinataires et d'objectifs s'y retrouvent.
Parmi les objectifs : déstabilisation des autres joueurs en lançant des insultes dont on ne pense pas un mot, déstabilisation de l'arbitre pour le mener à des décisions irréfléchies, déstabilisation des médias, forme de vengeance à propos d'articles "mal" faits, défoulements sur les autres joueurs de son équipe ou de l'équipe adverse, sur l'entraîneur, très bon bouc émissaire des échecs, forme de pression sur les supporters ou sur les financeurs...
Parmi les destinataires, et c'est sans doute l'aspect le plus intéressant : joueurs partenaires, joueurs adversaires, publics, journalistes, supporters.... avec des stratégies d'emploi de l'insulte : soit pour se valoriser pour ne pas retomber trop vite dans l'anonymat, soit pour viser une cible en faisant semblant de tirer sur une autre... Cette dernière variante étant surtout utilisée dans le monde politique ou financier, pour obtenir un effet ricochet par l'intermédiaire des déclarations à la presse, proche de la manipulation mensongère. Il s'agit par une insulte qui vise une personne en particulier d'agir sur un processus de décision, pour faciliter sa carrière ou nuire celle d'un autre.
Sur les émetteurs, les variations sont là aussi multiples : les joueurs (surtout professionnels) sont souvent mis en avant par les insultes qu'ils profèrent par médias interposés, de même que les entraîneur. Mais ce que raconte la presse est rachitique par rapport à ce qui se passe sur le terrain, et c'est quelqu'un qui a beaucoup fréquenté le terrain qui le rapporte. Car non seulement ces deux types d'acteurs s'amusent presque à se répandre ainsi, mais les financeurs, les supporters, et même les politiques qui comptent sur des effets sportifs pour favoriser leur propre parcours sont particulièrement productifs pour mettre la pression sur les joueurs, en particulier, afin de les aguerrir au minimum ou de les menacer en cas de mauvais résultats...

  Bref, le sujet des injures est vraiment vaste.

  J'espère que je ne vous ai pas injurié!
 
Complété (légèrement) le 6 novembre 2013 et relu (avec plaisir) le 10 juillet 2018.
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25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 12:30

 

       La France est vraiment un pays de sportifs de l'âge de 5 à 85 ans, comme dirait Hergé, le père de Tintin et Milou. Si, si, le foot perpétuel, le rugby un peu moins perpétuel, le tour de France et bientôt les jeux olympiques de Pékin. Tout le monde participe! A ce rythme en sportivé, il n'y aura plus d'obésité dans notre charmant pays.
       C'est bizarre pourtant... Pas beaucoup de vélos en dehors de Paris, pas beaucoup de ballons ronds qui traversent le champ de vision... Ah oui, il ne faut pas confondre. Il y a les sportifs qui courent, qui tapent (le ballon, qu'est-ce que vous croyez?), mais il y a aussi d'autres sortes de sportifs : le sportif-télé, le sportif-fauteuil (souvent le même, mais il y aussi le canapé), le sportif en bière (pas de vilains jeux de mots, hein!) ou en coca-cola, le sportif-hurleur dans les stades, le sportif fixe au bord de la route, le sportif-tiercé ou footé, un vrai joueur dans la vie celui-là, le sportif-causeur (si vous ne les entendez pas, vous avez un problème!), le sportif-tiroir caisse (vous savez les gens en costard-cravate aux tribunes)... Quels sports quand même!
          Tous ces sportifs se retrouvent périodiquement en esprit, sinon en corps (oh là là...) pour célébrer les grandes messes périodiques comme le Mundial pour le football. Avec toujours les mêmes prétextes qui veulent camoufler des aspects pas très...sportifs de la mondialisation ou du fonctionnement des sociétés actuelles.
             Les "meilleurs" de ces sportifs sont les supporters et les joueurs du hasard... Il n'y a pas plus sportif que les supporters. La preuve, ils participent à la mêlée générale à la fin de certains matchs, de tout leur corps, avec pieds et poings, cannettes de bières, quand ils ne se livrent pas à de longues tirades sportives d'injures contre les équipes adverses, les pas-bons, les losers, les arabes, les juifs, les noirs, les blancs... Quand ils se pointent lors des match en groupes compacts, on est sûr qu'il va y avoir du spectacle! Quand ils défilent dans les rues, ivres grâce aux commerçants du quartier, ils font déguster à ces commerçants les joies du sport! 
           Les plus discrets, les plus nombreux sportifs sont les joueurs du loto sportif et de la quirielle de jeux autour des courses de chevaux, de foot, de... n'importe quoi! Là, les cerveaux et les mains sont mis à contribution pour remplir les caisses de l'Etat et des officines du sport au lieu des bêtes pieds. C'est à qui perdra le plus d'argent toutes les semaines dans cet impôt parfaitement volontaire qui ne dit pas son nom. 
      Il y a bien entendu plusieurs autres catégories de sportifs dont la fréquentation est recommandée pour le délassement des muscles, surtout ceux du cerveau... Sport massif de la bêtise massive!
      J'oubliais : le sport des injures!  Là pas de problème, c'est un sport massif, même pas réservé aux adeptes du sport tel qu'on l'entend généralement. Sport qui implique un jeu complexe - des études scientitititfiques le prouvent - mimiques, mouvements de salives, paroles guturales et prononciations recherchées, mouvements du corps tout entier, de la tête aux organes sexuels,  pour le plus grande efficacité. Et quoi de plus beau quand ce sport-là se mélange au sport de masse, dans les stades... Oh que c'est beau, comme dirait l'autre!
 
Salement complété le 5 novembre 2013
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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 12:29
     Au début, je croyais qu'un contable, c'est quelqu'un qui racontait des histoires, des contes à dormir debout.
     Ensuite, j'ai pensé que les comtables (les rapprochant des comtes)  étaient plutôt des gens très proches du pouvoir, si proches qu'on leur filait le titre de comte, la particule.
    Ce n'est que plus tard que j'ai compris que les comptables faisaient tout simplement des règlements de comptes.
   Et en affinant mon enquête, finalement ils faisaient simplement des comptes avec des chiffres et non pas avec des révolvers, quoique le résultat est parfois aussi probant.
    Mais réflexion faite, dans notre monde plein de chiffres, ce serait plutôt des personnages qui racontent des histoires, avec plein de chiffres au lieu de mots ou d'armes, permettant de régler certains comptes dans les sphères du pouvoir... et par ces comptes, départageant (de manière souvent très fictives) les acteurs des différents rapports de force, avec autour de leur activité un respect qui frise celui qu'on avait auparavant pour les actes religieux...
   Et les experts comptables sont vraiment des experts quand il s'agit de raconter des histoires chiffrées. Car s'ils ont des comptes à régler, c'est souvent avec... la réalité!
 
   Ce qui précède provient d'un comptable.
   C'est tout dire le degré de considération que peut atteindre ce métier.
   L'occasion de fréquenter des experts-comptables, de réfléchir sur le fond sur la pratique de ce métier (des approximations transformées en exactitudes, des compromis passés avec les clients entre intérêts des actionnaires et intérêt fiscal et des transformations, parfois très curieuses,  dans les procédures de comptabilisation sans compter l'idéologie forte qui traverse tout le système comptable, mettant au premier plan le capital financier au détriment du capital humain, le point de vue du dirigeant de l'entreprise au détriment des associés ou salariés...), de constater bien des présentations fallacieuses de comptes, tout cela provoque une certaine répulsion.
   Il faut dire que l'invasion des considérations financières dans la vie quotidienne des gens et des organisations a de quoi remettre en question bien des sympathies antérieures. Après tout, on peut avoir aimé ce métier...
   Certes, il faut bien compter pour bien dépenser et bien gagner de l'argent. Mais il ne s'agit absolument plus de cela. Il s'agit de faire passer d'abord les flux financiers avant même les objectifs premiers des entreprises, qui est de produire des biens et services. On ne parlera pas des associations à qui l'on veut faire épouser l'idéologie et les pratiques de ce que sont devenus les entreprises... On en arrive à des absurdités telles que les comptes sont apurés, la situation financière brillante, et plus aucun bien et service valables produits!
 
   Ceux qui pensent que ce qui précède n'est pas très sérieux devrait réfléchir (cela a beau vouloir être humoristique, ce n'en est pas moins très sérieux...) à l'étrange voisinage entre les verbes compter et conter. Si étrange que Bernard COLASSE, auteur d'un Dictionnaire de comptabilité (La Découverte, 2015) y consacre une rubrique. "Comme le mot comptable, écrit-il, le verbe "compter" est dérivé du latin computare (calculer, mettre dans un compte, faire les comptes) : compter l'entreprise, c'est la mettre en comptes. Computare a également donné naissance à "conter", qui signifie aujourd'hui narrer, raconter, relater...
Les verbes compter et conter restent cependant étrangement voisins : on compte l'entreprise pour faire rapport dessus, pour la conter, et il arrive aussi que les comptes d'une entreprise soient des contes... On parlera encore longtemps des "comptes de fées" d'Enro, de Vivendi, de Worldcom ou de Parmalat.
De computare et "compter" viennent aussi le verbe "comptabiliser" (enregistrer), le substantif "comptabilisation", son antonyme "décomptabiliser" (action de sortir de la comptabilité un actif ou un passif), le lourd adverbe "comptablement" (en comptabilité), et bien sûr, compte et comptabilité." 
Bien entendu, pas d'analogie avec le comte ni la comtesse, mais on n'arrête pas le progrès!
 
Modifié le 4 novembre 2013
Modifié le 31 janvier 2016
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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 12:37


 Je vous donne le choix entre plusieurs définitions de la publicité.
   - Propagande commerciale ;
   - Mensonge organisé de façon à orienter les actions d'achats des consommateurs ;
   - Matraquage psychologique répétitif détourneur d'attention et polarisateur de pulsions sur le futile et l'inutile ;
   - Putlicité est un anagramme entre publicité et prostitution : les panneaux publicitaires fixes ou mouvants font la rue et les lignes, comme les ondes, comme des prostituées archi-racoleuses, insistantes, agressives et perverses.
  - Economie de la stupidité, du gaspillage et de l'inutilité (quoique pas pour tout le monde...)

 

  La mauvaise humeur peut se répandre très facilement de nos jours avec la prolifération de la publicité. Très loin de l'adage - très commercial - selon lequel la publicité adoucirait la vie, égayerait le paysage, introduirait de la musique dans le quotidien, comme un doux aphrodisiaque - il semble que la multiplication des sollicitations visuelles et sonores, amplifiées de manière grotesque dans les pages d'Internet, rendent de plus en plus agressives les moeurs. En effet, comme d'ailleurs toutes les études sur le bruit (dans l'information comme dans la rue, ou dans les immeubles...) le montrent, (le bruit constitue, à partir d'une certaine intensité et d'une certaine continuité, une agression majeure) la publicité en tant que bruit agace de plus en plus. 

  Le fait qu'une grande partie des médias soient constitués de ces bruits, qui se nichent un peu n'importe où, dans les tranches horaires comme dans les pages écrites, sans parler des coupures intempestives de films sur certaines chaînes de télévision, publique ou privée d'ailleurs, devrait interroger les responsables de la presse en général sur la qualité de leurs informations, qui ne se juge pas seulement par leur contenu vérifiable et valide, mais également sur leur présentation et leur lisibilité ou visibilité...

   Le fait que l'outil Internet, au sens large, base une grande partie de son économie sur les messages publics - d'ailleurs de plus en plus invasifs - est plutôt inquiétant, dans la mesure où plus les fenêtres publicitaires sont sollicitées passivement ou activement par les internautes, plus la circulation de l'argent est rapide et importante dans cette économie. C'est l'envers sans doute de la gratuité - en fait pas si gratuite que ça! - de l'accès à Internet, que clament les... publicitaires et leurs clients. Mais de même qu'il n'est pas sûr que les téléspectateurs refuseraient une augmentation de la redevance pour avoir beaucoup moins de publicités à l'antenne, il n'est pas sûr que les internautes n'acceptent pas un renchérissement de l'accès si l'on supprime ces sollicitations bruyantes.

    Enfin, cette mauvaise humeur, ce sentiment publiphobe, qui nous envahit à chaque fois qu'une vidéo intempestive nous empêche de nous concentrer sur ce que nous lisons ou visionnons, cette tendance à développer des attitudes défensives (des logiciels bloquants à des réflexes oculaires), ne vont t-elles pas à l'encontre du but recherché par les publicitaires? De même que trop d'impôt tue l'impôt, trop de publicité tue la publicité.

     Mais allons plus loin. Si la publicité continue de croitre de cette façon, et que son efficacité s'érode au même rythme, sans que des mesures soient prises par les publicitaires eux-mêmes, c'est que les intérêts financiers derrière ces publicités ne s'y... intéressent pas! Ils n'ont cure de l'efficacité ou non des publicités ; ce qui les intéressent - et uniquement - ce sont les flux d'argent générés par ce mouvement incessant. il y a belle lurette que les entreprises ne sont plus dominées par le goût du métier ou la qualité des marchandises ou des services vendus ; seuls importent les dividendes distribués aux actionnaires - qui se moquent du nom des entreprises achetées ou vendues, comme de leur première chemise (et encore, parfois, ils l'aimaient bien, leur première chemise!).

Si les clients des publicités continuent de croire en l'efficacité de leur publicité (chose qui s'arrange assez facilement d'ailleurs, les enquêteurs sur cette efficacité et les fabricants de la publicité étant souvent les mêmes! ...), pourquoi pas continuer d'inonder les espaces privés et publics d'informations inutiles! En fin de compte, les publicitaires se moquent bien de leur publicité (et de leurs clients crédules, au passage), du moment que ça rapporte! Seuls sans doute, les personnels qui s'échinent à faire de l'art publicitaire, sont assez cons pour y croire...

 

   Il est des billets de presse qui font chaud au coeur. Ainsi celui d'Olivier ZLIBERTIN paru dans Le Monde du 15-16 juin 2014.

Les internautes sont incorrigibles, écrit-il, car ils refusent obstinément de cliquer que les pubs et même de les regarder. En tout cas, il serait de plus en plus nombreux à vouloir éviter la pub. Il cite une étude de Comscore (Comscore.com) : en 2012, 31% des pubs n'étaient jamais vues, et en juin 2013, 54%. Je souhaite que ça s'accélère! Bien entendu, comme l'écrit également notre chroniqueur (C'est tout net!), les pubs n'étaient peut-être pas regardées avant, mais aujourd'hui on peut le mesurer! On peut regretter son regret (mais n'est-ce pas plutôt de l'ironie mordante...), car cette situation, écrit-il toujours, si elle s'aggrave, pourrait conduire à rendre l'accès à Internet beaucoup plus cher.

Sans l'argent de la pub, qu'arrivera-t-il? Or, et tous les sondages concernant des lieux où la pub était envahissante (et l'est encore d'ailleurs), les canaux de télévision, je pense que les internautes seraient prêts à payer plus cher l'accès à Internet, voire payer au service et au site, s'ils étaient débarassés de ces images parasitaires. En effet, une large majorité de téléspectateurs se déclaraient régulièrement prêt à accepter une grosse augmentation de la redevance en échange d'une réduction drastique du temps de publicité...

Si l'inquiétude gagne tout le réseau, comme le rapporte notre auteur, c'st plutôt l'inquiétude des publicitaires que celui des utilisateurs!  Si les logiciels destinés à bloquer les pubs rencontrent de plus en plus de succès (200 millions de téléchargements pour le plus connu : Adblock (Adblockplus.com), il n'y aurait tout simplement plus de publicité en ligne en 2018, prévient Pagefaire.com... Et bien, ce serait l'occasion de revoir absolument toute l'économie d'Internet, sous peine de voir émerger sur Internet, via les virus par exemple, des batailles dantesques, à chaque fois que l'on veut consulter un site, entre logiciels anti-pub et logiciel anti anti-pub... jusqu'à rendre les pages d'Internet difficilement accessibles. Autrement, il faudra attendre 2018 (vivement 2018!) pour que la pub s'arrête par collapsus! La complète révision de l'économie d'Internet permettrait de plus de lutter contre les effets des changements climatiques, tellement les publicités sur Internet (qui représentent tout de même une grosse proportion des videos circulantes...) contribuent à faire d'Internet un monstre dévoreur d'énergie...

 

Continué le 3 novembre 2013

Continué le 16 juin 2014

Revu le 24 novembre 2017 (on ne voit pas trop pour l'instant la couleur de ce collapsus publicitaire...)

Continuez, continuez dans les commentaires. Quels qu'ils soient, on les laisse en ligne!

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30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 12:16
      S'il y a des mots et des expressions souvent utilisés dans les médias qui me tapent sur les nerfs et s'il y en a qui constituent comme une insulte à mon intelligence, ce sont bien ceux-là : classique, ancien, moderne, post-moderne, archéo, dépassé. Pourquoi pas la renaissance de l'antique, du classique, le post-post-post-moderne!
   Pour moi, ces expressions ne sont que des jugements et des perceptions, avec objectifs de dévalorisation ou de valorisation à la clef...
   C'est un peu comme réforme et révolution. Réforme par rapport à quoi, en faveur de qui? Révolution : c'est le retour cyclique en arrière ou quelque chose de radicalement nouveau?
   Tout est dans l'explicitation et dans la clarification de qui parle ou écrit et pour qui. Sinon, le bon peuple se laisse abuser par les mots...
   Passe encore que ces expressions soient utilisées dans des traités ou des essais où elles se trouvent effectivement - mais pas toujours! - explicitées, mais lorsqu'elles abondent à longueur d'articles de journalistes surtout préoccupés de monter dans la hiérarchie ou de figurer dans le bottin mondain, cela est insupportable!
 De même lorsque qu'elles circulent (ces expressions) dans des conversations a moitié sensées de discussions de café de commerce entre collègues de bureau, cela m'exaspère encore plus! Car là pas d'objectifs visibles pour des cerveaux embués par la fumée de cigarettes ou de verres d'alcool, mais des habitudes de répéter ce que leur distillent les médias, avec l'attrait en plus d'apparaitre comme vraiment dans le vent, très intelligent, très fréquentable!  Ah, ça fait moderne, de parler moderne... Assassinons ces archéo qui retardent l'évolution de la société! Place aux idées nouvelles, même si elles sont plus fausses que les précédentes...
 
     C'est le triomphe de la très mauvaise rhétorique, qui elle-même, triomple dans les médias. Plus les propos sont creux et pompeux, illustrant ou agrémentés par de belles images très scénarisées, plus facilement cela passe !  
 
     Il vient un temps où, tout de même, vu les décalages entre les discours post-post-post-modernes sur la société hyper-post-industrielle, et la réalité quotidienne, de plus en plus de gens, où ces discours ne passent plus... Vous avez beau continuer de qualifier, avec forces références historiques et surtout avec forces images et sons, les utopies, - surtout socialistes ou communistes - de vieillotes, dépassées, dangereuses, pré-modernes, archaïques... la plupart des gens finissent par comprendre tout l'intérêt qu'il y a pour les catégories les plus privilégiées de la société de nous asséner de telles "vérités"... En effet, les échecs d'utopie ne proviennent souvent pas de ces utopies, mais de l'utilisation que des générations de politiciens, de généraux, de financiers en ont fait, contre leurs contenus mêmes!   Et les "véritables" historiens de broder sur ces échecs, en cachant soigneusement leur propre train de vie!  Et les éditorialistes-pseudos journalistes d'entonner sur la même musique!
 
Révisé le 2 novembre 2013
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25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 12:51

   Quelle est la différence entre un bandit des grands chemins et un banquier? L'un a un code de l'honneur et l'autre pas. Ou l'un croit avoir un code de l'honneur et l'autre estime ne pas en avoir besoin...

 

   D'où viennent ces "plaisanteries" ? Voyons plus en détail : 

- un bandit des grands chemins n'est pas un bandit isolé ou des petits chemins (à la tire par exemple...). Comme il opère sur les grands chemins, il doit avoir un sens minimum de planification, de très bonnes planques d'armes et de butins par exemple et d'organisation, avoir des collaborateurs dont le nombre croit avec l'ampleur ses activités... Une perspective à court, moyen et long terme doit guider son action pour rester sur ces grands chemins, sinon il retombe dans une situation pitoyable (dans des petits chemins...), n'est plus en mesure d'accroitre le nombre de ses collaborateurs, ne peut plus corrompre sont qui sont chargé de le pourchasser et de l'emprisonner, et caetera, caetera... Il faut qu'il exerce sa violence illégale avec une certaine prudence, pour rester un bandit des grands chemins, se ménager les puissants bandits et imposer sa loi aux petits bandits des grands chemins. Sinon, il risque de voir se liguer contre lui tous les autres bandits des grands chemins... et des petis chemins... Qu'il est difficile dans ce métier de garder un monopole si durement acquis!

- un banquier pour rester vraiment un banquier ne peut pas rester lui non plus isolé. Comme il opère sur un marché plus ou moins grand, il doit avoir un minimum de planification, une très bonne comptabilité par exemple, des lieux ou cacher son argent (des lieux bien gardés...) et ses moyens de pression (secrets bancaires), avoir des collaborateurs dont le nombre croit avec ses activités... Une perspective à court, moyen et long terme pour rester sur le marché des banques, sinon il retombe dans une situation pitoyable (sur de tout petits marchés), n'est plus en mesure d'accroitre le nombre de ses collaborateurs, ne peut corrompre ceux qui sont chargé de le contrôler et d'appliquer la législation (qu'il s'efforce de faire évoluer à son avantage), et caetera, caetera... Il faut qu'il exerce sa violence légale avec une certaine prudence, pour rester un banquier important (spolier mais pas trop et pas n'importe qui...) et imposer sa loi aux banquiers de moindre envergure (avec menace d'absorption). Sinon, il risque de voir se liguer contre lui tous les petits et grands banquiers (et leurs amis dans les administrations publiques)... Qu'il est difficile dans ce métier de garder un monopole si durement acquis!

 

   Il y a donc de vraies habitudes de penser et de faire communes chez les banquiers et les bandits de grands chemins. D'ailleurs historiquement, les banquiers ont d'abord été des bandits des grands chemins, avec leurs propres armées et leurs propres gens dans les administrations. Seulement, la vie devient bien plus tranquille quand on exerce une violence légale que lorsqu'on reste dans l'illégalité!  Alors qu'il fallait que les bandits règlent leurs comptes à coup de feu ou d'épée, les banquiers règlent le leur par comptabilité interposée et corps de comptables, d'huissiers et d'administrateurs publics et privés (vaut mieux avoir les deux...). En plus, lorsqu'on exerce le beau et glorieux métier de bandit de grands chemins, la prise personnelle de risque reste importante et somme toute, les sommes enmagasinées encore modestes, alors que lorsqu'on exerce le beau et parfois terne métier de banquier, la prise personnelle de risque est souvent archi-minime et somme toute, le poignon en compte est bien plus important!  

 

     Mais le plus beau dans l'affaire n'est pas là : le bandit des grands chemins, à l'impact de nuisance finalement réduit mais spectaculaire, a une réputation horrible mais se targue d'avoir de l'honneur, tandis que le banquier, à l'impact de nuisance énorme mais discret (quant à son origine...), a une réputation d'honnêteté au dessus de tout soupçon et estime n'avoir absolument pas besoin d'honneur, vu qu'il a la légalité de son côté. De plus, avoir de l'honneur dans les affaires est la meilleure façon de faire faillite. Lorsqu'il faut y aller, faut y aller!  De plus, on ne trahit pas dans les milieux bancaires, on se soumet humblement à la loi (dure, très dure) des marchés...

 

 

   Appel à toute améliioration conflictuelle...

 

FURIUS

 

 

 

Modifié le 1 novembre 2013

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